New York University
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Message  Roxane Sanders Jeu 14 Aoû - 18:05

New York City. Ce n'était pas n'importe quelle ville au monde, et ses rues non plus. Quelle que soit l'heure, ou le temps, les rues de la ville étaient toujours bondées, pleines de gens préssés, qui se dépéchaient pour ne pas arriver en retour au boulot, à un rendez-vous, ou tout simplement par habitude. Pour l'amour de la vitesse, pour le plaisir de se frayer un chemin parmis des gens tout aussi préssés que vous.

Roxane Sanders faisait exeption. Elle, elle marchait tranquillement, ignorant totalement les gens qui la bousculaient. Elle flanait. A midi, heure de pointe, ou tous les employés se dépechaient de sortir de leur bureau pour aller boire un café, se detendre après leur matinée de travail extenuante.

Tout le monde était là, puis ailleurs, leur téléphone scotché à l'oreille, geulant pour se faire entendre dans le brouhaha permanent crée par les coups de klaxons, les sirènes de polices, et les autres accros aux téléphones.
Paisible dans cette ambiance éttoufante, notre jeune Roxane se trouvait tout à fait à sa place. Tout ca lui passait au dessus de la tête, et au contraire, elle prenait un malin plaisir à voir les gens s'agiter autour d'elle, s'affoler comme si leur vie en dépendait.

Elle venait de s'assoir à la térasse d'un café et rumuait langoureusement sa cuillere, sans penser à porter la tasse à ses lèvres. Elle était fascinée par ce spectacle gratuit qui se deroulait devant elle. c'était tellement pathetique de voir les autres se detruire ainsi que ca lui faisait un bien fou.

Pourtant, une sonnerie déplaisante vint gacher son plaisir. Dire que c'était son propre portable qui sonnait. Elle attrapa son sac et regarda son téléphone. Son patron. Mais qu'est ce qu'il lui voulait celui la ? Elle decrocha à contre coeur.


Oui ?

"Sanders ?"

Oui?

Qu'est ce qu'il pouvait etre ennuyeux. Il lui faisait perdre un temps précieux avec ces questions idiotes.

"Vous avez des nouvelles ?"

Des nouvelles de quoi ? La jeune agent préféra ne pas poser la question et profita de son soupir d'exasperation pour se lever et quitter la table sans avoir touché au café.
Ses moments de plaisirs étaient finis.


"Sanders, alors, vous avez réussi à avoir des information sur l'université ??"

Visiblement son patron était très exité. Avait il oublié que Rox' n'avait recu son invitation à participer au programme d'education de cette université uniquement le jour précédent ? Il devait certainement penser que Rox' s'était empréssée d'aller assister au cours.

Nan, je suis juste allée ce matin pour confirmer ma présence...

" Quoi ?! Sanders, vous vous foutez de moi, volus allez y aller tout de suite, vous croyez quoi ? que vous etes payée pour flaner ? C'ets l'une des missions les plus importantes du bureau, elle ets PRI-O-RI-TAIIIIRE, Sanders, SAAAANDERS"

Mais Sanders n'écoutait plus, le téléphone à la main, laissant son patron hurler dans le combiné, elle se dirigeait d'un pas pressant vers on ne sait ou. Sur son visage on pouvait lire une expression agacée. Elle allait etre obligée d'y aller tout de suite, si elle ne voulait pas etre retirée de l'affaire.
Elle reporta à regret le portable à son oreille, prete à faire semblant de s'escuser, et donc mécontente.
C'est alors qu'elle se retrouva projetée en arrière, comme si elle s'était heurtée à un mur.

Ce n'était pas un mur, mais un humain, tout comme elle (hum hum), qui tout comme elle quelques minutes auparavant, été planté en plein milieu du troitoir, au milieu des gens préssés, hurlant au téléphone, comme Rox' à cet instant.
Roxane Sanders
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Message  Jonathan Maxwell Sam 18 Oct - 5:46

La population de New York City ne déplaisait pas à Jonathan Maxwell. Comme un faucon, il aimait regarder les gens se prommener, se bousculer, se dépècher. Lui n'avait le temps de regarder les autres que lorsqu,il n'avait rien à faire. Il n'aimait pas n'avoir rien à faire. Il préférait avoir une tonne ne papiers à remplir plutôt que de n'avoir rien à faire. Il détestait son patron quand il ne lui donnait rien à faire. Maxwell aimait être occupé.

Il se balladait dans le centre-ville comme tous les autres le faisaient. Il n'avait pas besoin d'être pressé pour avoir l'air pressé. Et à la grandeur du boulevard, personne ne remarquerait qu'il l'explorerait de long en large en seulement une heure. Des aller-retours, Maxwell en était très bien capable. Un regard vide, il en était très bien capable. Une analyse des gens en un seul coup d'oeil, il en était très bien capable.

Un homme à la moustache très finement rasée au dessus de sa lèvre supérieure accosta l'agent discrètement: il lui remit un cellulaire, déclarant qu'il ne devrait plus jamais oublier le sien chez lui. Maxwell pensa: sur ma table de chevet, entre mon réveil-matin et mon bloc-note. Oui, un calepin, il s'en servait pour bien dormir: il y écrivait ses pensés à l'heure où il voulait s'endormir et reprennait ses problèmes le lendemain.

Maxwell continua sa route vers le néant, glissant le cellulaire dans sa poche de manteau. Il ne faisait pas très froid, mais Maxwell portait toujours un manteau pour cacher ses armes, mais aussi pour pouvoir y mettre des documents aux poches d'intérieur. Il marchait un peu moins vite cette fois: il en avait assez de se faire bousculer et avait décidé de regarder devant lui pour prédire les obstacles et non pour analyser chaques cils des passants.

Le téléphone sonna. Il répondit à peine comme les premières notes de la sonnerie commençaient leur joyeux thème.

-Maxwell.

-Vous avez du retard.


Il n'avait jamais de retard.

-Expliquez-vous.

-Vous avez un cours présentement, pourquoi n'y êtes-vous pas?


Il n'avait pas de retard. Il n'avait jamais de retard.

-J'ai fait annuler ce cours. Je n'ai pas besoin d'apprendre comment séduire un homme.

-Vous n'êtes pas payé pour annuler vos cours.


Jonathan Maxwell n'avait jamais pris une seconde de retard de sa vie.

-Je serai alors payé pour les cours auxquels j'assisterai demain.

-Maxwell, si vous voulez flâner, au moins, allez dans l'université!


Maxwell n'aimait pas qu'on lui dise qu'il avait du retard, parce qu'il n'en avait jamais.

-La moitié des élèves de l'université sont à l'extérieur aujourd'hui. C'est une question de stratégie, monsieur.

-Et bien je n'aime pas ta stratégie. Si tu ne croises pas un autre étudiant dans moins d'une heure...


Jonathan Maxwell n'aimait pas qu'on dise qu'il avait du retard!

-Vous allez faire quoi, hein? (Il criait) Me mettre à la porte?

-Maxwell, ne criez pas.

Il avait maintenant l'impression que tout le monde le regardait. Un homme semblait même le suivre. Il jetait des regards furtifs derrière lui, pour s'assurer qu'il se trompait.

-Je crierai si je veux! (Il ne criait plus) Je sais comment être un agent infiltré, d'accord? Arrêtez de me rappeler comment on fait.

-Vous n'êtes pas à votre affaire, Maxwell.

L'homme semblait se rapprocher et les coups d'oeil de Maxwell étaient de plus en plus pesants. Il ne regardait presque plus à l'avant.

-Je suis à mon affaire. C'est vous qui ne comprennez pas mes méthodes. (Il parlait très calmement)

-Je devrais pourtant comprendre vos manières. Je suis votre coéquipier!


L'homme semblait sortir quelque chose de sa poche. Une arme? Sortait-il un revolver!?

-Maxwell?

L'homme leva la main vers Maxwell, comme s'il avait réellement un pistolet!

-Maxwell! Je vous parle, vous êtes là?

Maxwell voulait à présent courir et comme il prit son élan, il heurta une personne de plein fouet. Il ne tomba pas mais dut faire un pas de plus pour garder son équilibre. Il regarda derrière: l'homme avait disparu...

-Je vous rappelle.

-Maxw...

Flap. Il regarda ce qu'il avait heurté. Une jeune femme, qu'il lui semblait avoir déjà vu quelque part, était étandue sur le sol, comme si elle avait été assomée. Par chance, elle jeta un regard foudroyant à Maxwell, ce qui lui déclara qu'elle n'était pas inconsciente. Il enfila le cellulaire dans sa poche.

-Je suis terriblement désolé!

Il lui tendit la main.

-J'étais très distrait.
Jonathan Maxwell
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