Se faire choper tard le soir à vagabonder dans les couloirs... Pas très bien ! [Le vieux xD]

**Aarwen MacGregor** Mar 23 Sep - 5:17

Le jour même, Aarwen s'était promenée seule dans la ville. Elle en avait eu marre de se cacher et avait prit le risque de se faire surprendre par quelqu'un en train de sécher les cours ! La demoiselle avait soudain eu une envie folle de faire du shopping ! Elle était alors sortie en douce du l'enceinte de l'université et était partie au centre-ville pour faire ses petits achats. Justement, cela faisait maintenant un petit bout de temps qu'elle ne s'était plus acheté de vêtements ! Et elle aimait ne pas porter les même vêtements trop souvent. L'envie de changement peut-être ? Oui, elle aimait laisser passer un minium de deux semaines entre chaque fois qu'elle portait un même vêtement ! Mais qu'est-ce qu'il était bon porter sur sois des vêtements neufs. On se sentait alors plus à l'aise ! Raison de plus pour faire un bon shopping dans les règles de l'Art ! De toute façon, une jeune femme avait-elle vraiment besoin d'arguments pour se faire une virée d'achats intempestifs ? Certes non !

En fin de journée, la jeune femme n'avait pas vu le temps passer ! Sur la place, le trafic était encore intense. Les enseignes des cinémas, des cafés et des brasseries scintillaient vertes, bleues, mauves, roses. A la devanture d'une bijouterie une horloge lumineuse indiquait qu'il était déjà fort tard ! Presque vingt-trois heures... Pas tard d'habitude, mais là, elle n'était pas censée quitter l'établissement où encore moins, jusqu'une heure aussi tardive sans prévenir la moindre personne de son absence... La jeune femme pressa alors le pas.

Elle retrouvait ensuite des trottoirs mal éclairés, les silence seulement troublé par un crissement de pneu ou le pas des passants qui martelaient les pavés. Elle était quasiment rendue. Pourtant, Aarwen fronçait les sourcils. Sans se soucier de la pluie fine d'automne qui tombait doucement, elle s'attarda devant l'édifice assez ancien, construit en pierres de taille. Ce ne fut pas pour examiner la dame aux seins nus et la paire de bambins joufflus, sculptés au dessus de l'entrée... Elle leva le regard vers l'étage et nota que la lumière filtrait à travers les volets. Mince ! Ils étaient toujours éveillés ! S'ils la chopaient, elle aurait de sacrés ennuis et ne pourrait certainement pas faire ce qu'elle avait si bien prévu !

Aarwen passa sa main sur son visage mouillé. Elle ne devait pas rentrer ! Elle se trouvait dans un endroit sombre, ténébreux et sinistre. Un lieu parfait pour des malades venir se cacher. Cependant, le risque de tomber sur un ivrogne, un dragueur ou un violeur ne l'inquiétait pas plus que ça... D'ailleurs, cela ne l'inquiétait pas du tout ! Bien sûr, elle n'ignorait pas que de tels individus existaient et qu'ils s'attaquaient de préférence aux jeune femmes isolées. On entendait que ça partout ! Mais Aarwen se voyait mal en victime d'une agression ! Peut-être parce qu'elle était aussi une malade dans son genre, et qu'il faudrait vraiment être fous pour oser s'attaquer à elle ! La jeune femme en avait un peu discuté avec le peu de personne qu'elle arrivait à supporter. Tous avaient été d'accord. Il ne convenait en rien d'exagérer au sujet des dangers qui les guettaient s'ils mettaient le nez dehors. Ils n'allaient tout de même pas s'enfermer chez eux, sous prétexte que la violence n'éclatait pas seulement dans l'imagination des auteurs de films et de romans policiers.

Après quelques minutes à réfléchir et à penser à entrer sans faire de bruit, elle baissa doucement la poignée pour ouvrir la porte. Ensuite, la jeune femme traversa le couloir et les différents corridors évitant tout bruit, en se dépêchant tout de même, pour ne pas se faire voir. Mais il valait mieux de pas réveiller le concierge, les surveillants, les autres élèves du pensionnat qui ne manqueraient pas de se plaindre, ou ses colocataires de sa chambre. A quoi bon se mettre sur le dos tout le monde en même temps ? Grande brune cheveux en pétard fait mumuse dans les couloirs. Comme d’habitude elle s’en fou de tout. Elle va souvent fumer pénarde dnas un coin sans un avoir un crevard qui vient gratter. La vie rêvée loin des parents. Elle adore ses parents ne nous méprenons pas mais elle aime bien cette petite vie indépendante loin d’eux et de sa ville d’origine, la solitude a du bon qu’elle sait apprécier mieux que personne.

Les mains dans les poches de son baggy elle frôlait du bout des doigts sa console. Mmmmh, le bon programme en perspective. Se trouver un coin tranquille au frais, fumer, glander, puis repartir jeux sous le bras pour enfin terminer la nuit et trouver un endroit où pieuter. Mais alors qu'elle passait devant le bureau du directeur à pas sûra et calculés, elle entendit de gros bruits. Des ronflementx. Alors, Aarwen s'approchait doucement de la porte et regarda par l'entrebaillement avait de la pousser doucement pour l'ouvrir. Le vieux était occupé de pieuter sur son bureau et de la bave tombait sur le boit qui devenait plus sombre à cet endroit précisément.

Là, elle tenait un scoop ! Ça valait largement une belle photo ! Sur cette pensée, Aarwen fouilla doucement dans sa poche et en sortit son téléphone portable. En un clik, la photo fut prise. Mais le simple petit flash de l'appareil avait fait sursauté le vieux directeur. D'un bond, elle le vit tomber à terre et ne pu s'empêcher d'éclater de rire. Il pouvait bien être content et fier de lui. Ce n'était pas tous les jours qu'on arrivait à faire sourire Aarwen ou encore moins à la faire rire à en avoir les larmes aux yeux. C'éait pourtant ce qui était occupé de se passer.

- Dé... Désolée le vi... Euh, je voulais dire Monsieur ! Vous dormiez si bien que je n'ai pas eu le coeur à vous réveiller !

Bah quoi ? Un petit mansonge de rien du tout n'avait jamais tué personne ! Elle glissait rapidement son portable dans son jean qui était trois fois trop large et secha ses larmes du revers d'un doigt.

**Jake Lawrence** Mar 23 Sep - 6:09

Jake avait eu beaucoup de travail … de travail? Non ça il n’en avait pas eu … il avait beaucoup ennuyé les gens aujourd’hui, s’amusant à passer de classe en classe pour faire des coups aux enseignants qui commençaient à prévoir son arrivée, c’était toujours cela, lorsque les nouveaux étaient pratiquement tous arrivés, Jake n’avait plus rien à faire alors il ennuyait tout le monde de sa présence, étudiants comme enseignants, il était un véritable gamin avec les traits d’un homme dans la quarantaine. Oh il n’était pas laid, il avait beaucoup de charme, et il s’avait en faire bon usage, d’ailleurs il ne comptait plus ses conquêtes, disons qu’il ne pouvait pratiquement pas passer une nuit sans avoir sa dose de … Non pas de drogue, enfin vous savez quoi. Sa réputation se préservait tout de même malgré le fait qu’il apportait ses étudiantes chez lui. Quoi encore, il ne forçait ou ne violait personne, tout le monde s’y rendait de son plein gré, d’ailleurs dans la majorité des cas il les invitait car elles n’avaient nulle part où aller, il avait plusieurs chambres une énorme maison très belle et accueillante, mais pourquoi tout le monde finissait instantanément dans son lit? Oh mais il n’en savait rien, mais il adorait cette fatalité. Donc après avoir fait capoter la moitié de l’école, Jake n’eut rien d’autre à faire que de se rendre dans son bureau, il s’amusa avec son crayon, joua avec un cube rubik et puis Jill vint le voir dans son bureau avec elle une tonne de paperasse dont elle n’avait visiblement pas l’intention de s’occuper. Il aurait préféré qu’elle ai d’autres intentions, mais ce n’était jamais le cas avec elle. Elle était la seule femme dont il était réellement amoureux, et l’une des seules qui le repoussait sans cesse, elle ne s’intéressait pas à lui, ils n’avaient d’ailleurs jamais couchés ensemble. Au grand désespoir du directeur qui en mourrait d’envi. Alors il se consolait avec d’autres femmes, étudiantes, enseignantes, peu importe, tant qu’il prenait son pied. Malgré quelques tentatives pour convaincre Jill de coucher avec lui plutôt de le laisser seul avec les papiers cela ne fonctionna évidement pas et il dû s’atteler à la tâche. Il resta plusieurs heures à inscrire des noms, des chiffres, des choses ennuyantes … si bien qu’après un certain temps il s’endormit. La tête sur son bureau … Mais dormir sur sa chaise n’était franchement pas une très bonne idée, il tombait à rien, il chavirait pratiquement à tous les jours au moindre mouvement qu’il faisait. Il devait vraiment changer cette fichue chaise. Alors qu’il dormait et venait d’entrer dans un rêve particulièrement satisfaisant … Il se voyait, dans sa maison, en compagnie de Jill … Il la déshabillait lentement, il savait qu’ils se préparaient à aller beaucoup plus loin, mais même ses rêves ne pouvaient pas le satisfaire. Jake avait beau être un idiot, il était un idiot plus qu’intelligent, il était directeur, il était le meilleur en tout dans cette école, il ne disait pas qu’il ne pouvait pas se faire avoir, comme cette nuit, il s’était fait avoir comme un débutant. Mais le déclic singulier de l’appareil photo du cellulaire le réveilla immédiatement, peut-être un peu trop soudainement, il tomba de sa chaise, directement sur le dos. Il lâcha quelques jurons, grogna et releva la tête vers la voix féminine qui s’était adressée à lui en riant. Le Quoi? Elle se rattrapa rapidement en l’appelant monsieur, mais ce n’était pas suffisant, le mal était déjà fait! Il fit un sourire mauvais et se redressa rapidement, il essuya la bave sur le bord de sa bouche et se déplaça lentement vers l’étudiante.

« Merci pour cette considération mademoiselle … ? À qui ais-je l’honneur en cette heure tardive … » il se déplaça lentement vers ses dossiers, il semblait assez en bordel, mais il se retrouvait bien dans son désordre, il trouva rapidement la fiche de la gamine. Il releva les yeux vers elle et dit : « Mademoiselle MacGregor … Vous êtes nouvelle? Pourquoi prenez vous un Vieux en photo? » dit-t-il en passant rapidement du coq à l’âne et en accentuant beaucoup de mot vieux. Il s’approcha de nouveau d’elle et dit en recouvrant un sourire plus jovial : « Au fond tu meurs d’envi de mon corps splendide, tu m’as interrompu en plein fantasme qui aurai pu être franchement satisfaisant …Au lieu de cela je me retrouve devant une gamine pourrie gâtée qui a visiblement dépenser des centaines de dollars et qui sa séchée l’une de ses premières journées de cours, ensuite elle se retrouve dans mon bureau, prend des photos de moi en train de baver sur mon bureau et ensuite elle m’aurait fait quoi, du chantage? »
Il s’approcha d’elle de façon à être très près, donnant pratiquement l’illusion qu’il allait la toucher ou l’agresser. Il glissa délicatement sa main vers elle, de façon sensuelle, et baissa un peu son visage. Le directeur restait tout de même sur ses gardes, il avait devant lui une étudiante en meurtre, mais elle avait devant elle un homme qui avait beaucoup de spécialisations, il n’hésiterait certainement pas à employer l’une d’elles. Il glissa lentement sa main dans la poche de la jeune femme et sortit le cellulaire. Elle n’était pas idiote et devait probablement se douter qu’il était en train de le prendre, mais elle devait avouer que le directeur était franchement douer, elle ne devait rien sentir et pourtant il avait sortit le petit cellulaire et l’avait entre les mains. Il l’agita devant le nez de la jeune femme et recula ensuite doucement.

« Qu’est-ce que j’ai en échange de la photo, et du cellulaire? Je ne sais pas moi … Je suis facilement impressionnable. Propose quelque chose » dit-t-il avec un mince sourire amusé. Il se réinstalla sur sa chaise, le cellulaire entre les mains. Franchement il avait envi de s’amuser ce soir, Oh ce n’était pas nécessairement en ayant du sexe, quoi qu’il avait une jeune femme tout à fait séduisante en face de lui. Mais 18 ans c’était un peu jeune, franchement il n’était pas un pédophile. Mais elle était majeure, donc si elle était consentante il n’irait pas contre sa volonté tout de même!

**Aarwen MacGregor** Mar 23 Sep - 18:08

Elle avait daigné chercher un appartement. A la base, elle aurait préféré éviter, mais si elle voulait dormir ailleurs que sous les ponts, elle n'avait d'autre choix que de s'installer. Le seul truc vraiment emmerdant au final, c'était les colocataires. Aarwen n'avait trouvé une chambre dans un appartement, mais elle ne serait pas seule. Elle ne savait pas qui ils étaient, de toute façon, elle ne voulait pas le savoir. Mais ils avaient intérêt à faire profil bas, elle ne les supporterait pas bien longtemps. La tolérance n'était pas son point fort, le partage et la convivialité non plus. Ils pourraient s'estimer chanceux si ils s'en sortait indemnes. Mais tout dépendrai d'eux, après tout... Elle avait appris qu'on lui avait attribué la chambre 4 de l'appartement. Puis s'était posé une question existentielle mais néanmoins incontournable. Où était la chambre ? Car c'était bien beau de savoir avec qui on était, mais la retrouver dans le dédale des couloirs, c'était une autre affaire. N'ayant aucune envie d'arrêter quelqu'un pour lui demander son chemin - de toute façon, c'était pas évident qu'on lui réponde - elle préférait se démerder seule.

Ses semelles claquaient contre le sol de l'Université tandis qu'elle remontait le couloir. Les portes se succédaient, numéros pairs à droites, numéros impairs à gauche. Ça avait quelque chose de psychotique ce corridor blanc, entre l'hôpital et l'hôtel. Impersonnel au possible, aucun des étudiants n'avait mis sa touche de personnalité, pas une insulte gravée au couteau ou les photo d'un quelconque groupe. Non. Juste cette succession de portes, et de nombres croissants. C'aurait pu mettre mal à l'aise, mais Aarwen ne fonctionnait pas comme ça. La seule chose qu'elle ressentait à cet instant, c'est un agacement certain. Aucune envie de passer les prochains mois auprès de colocataires qui lui boufferaient son espace vital. Mais ruminant ses pensées, elle finit par arriver devant la porte d'un bureau où des ronflements intempestifs remplissaient l'air de grognements sinistres. Laissant échapper un faible soupir, elle resta plantée là, à regarder la banalité de l'endroit, les sourcils froncés d'un air peu coopératif. Mais elle n'eut pas le temps de bugger longtemps, elle vit de la bave couler de la bouche du vieux directeur. Bon... Elle disait vieux, elle devrait quand même avouer qu'il avait son charme.

A peine plus grand qu'elle, parce qu'elle portait des talons aiguilles. De toute façon, à y voir rapidement, il était habillée avec classe. Tout l'inverse de Aarwen qui défendait avec acharnement les corsets et les jupes fendues jusqu'au cul avec résilles. Elle avait la peau trop parfaite pour ne pas avoir été tartinée de crèmes diverses, lui avait un aspect vestimentaire trop soigné pour ne pas avoir été étudié durant des heures face au miroir. Il avait l'air collant et envahissant. Ça va pas être possible... Mais en dehors de ses effets, c'était quelqu'un de mince. Les cheveux oscillant entre le châtain clair et les quelques cheveux blancs. Des yeux d'un bleu si profond qu'il n'en semblait pas naturel. Mais même après avoir détaillée ce vieux qui lui faisait face, la brune ressentait comme un truc qui la dérangeait dans son apparence. Un élément clé sur lequel elle n'avait pas mis le doigts. Retroussant les lèvres avec dédain, elle se dit qu'elle aurait bien le temps de voir ce qui allait pas chez cet homme. Le fait de vivre le voyant tous les jours, dans les mêmes couloirs, ne laissait guère de place au secret.

- Bon, tu comptes te bouger le cul ou rester planté là comme un con ?

Et vas-y que l'autre la reluquait comme si elle avait trois yeux. Aarwen avait l'habitude des regards courroucés ou fuyants, mais en général, les gens ne la dévisageait pas avec cet air d'ahurie. A croire que cet homme n'était jamais sortit de son cocon et avait grandit dans un milieu où tout le monde était classe. Et vu sa tronche déconfite à ses paroles, tout le monde était gentils avec lui aussi. Désespérant, va falloir qu'il apprenne la vraie vie. Mais cette attitude d'attardé aurait pu passer si le vieux ne s'était pas mis à vouloir faire la discutions. " Merci pour cette considération mademoiselle… ? À qui ais-je l’honneur en cette heure tardive ? " Probablement qu'il se raccrochait à un pathétique espoir. Croire les apparences trompeuses avec Aarwen était aussi insensé que stupide. Relevant un sourcil méprisant, Aarwen lui répondit sèchement.

- J't'ai posé une question peut-être ? Dire que je suis enchantée ou honorée de te connaître serait complètement à côté de la plaque. Rien qu'à te voir, j'ai envie de te baffer. J'm'appelle Aarwen MacGregor et ça sert à rien de poser d'autres questions, t'auras pas de réponse.

Elle n'avait aucune patience quand il s'agissait de parlementer avec les autres. C'était direct, mais au moins, elle avait prévenu le vieux de son tempérament. Peut-être que maintenant, ce dernier ferait gaffe. L'atmosphère était tendue, autant par l'agressivité retenue d'Aarwen que l'amusement du directeur. Elle laissait échapper un long soupir agacé. C'était peut-être de la paranoïa, mais Aarwen sentait son regard pesé, presque interrogateur. Et ça avait tendance à irriter ses nerfs. Gardant un regard sombre et distant sur le vieux, Aarwen prit le partit de rester silencieuse, gardant pour elle les remarques acides qui se bousculaient. Elle aurait bien d'autre occasion de cracher son venin durant les mois d'études ici. Fronçant les sourcils lorsqu'il lui dit : " Mademoiselle MacGregor … Vous êtes nouvelle ? Pourquoi prenez vous un Vieux en photo ? ". Un sourire à la fois sadique et glacial s'afficha instantanément sur le lèvres de la jeune femme. Il avait compris pour le terme du "Vieux".

- Le fabuleux souvenir d'un long filet de bave... Je n'pouvais pas laisser passer ça ! Il t'en reste encore là...

Sur ces mots, elle montrait ses lèvres à elle pour lui montrer l'endroit exact où la bave régnait et luisait encore. D'un violent coup de pieds, elle éloigna la chaise qui se trouvait près d'elle, manquant de lui exploser les genoux par la même occasion. Comme si elle allait tolérer que cet homme l'approche. Puis elle planta son regard dans le sien. Regard cru, désarmant par sa dureté et la haine qu'il véhiculait. Elle resta quelques instants immobiles, le toisant avec toute cette rancoeurs et cette agressivité qui brulait en elle. " Au fond, tu meurs d’envie de mon corps splendide, tu m’as interrompu en plein fantasme qui aurai pu être franchement satisfaisant… Au lieu de cela je me retrouve devant une gamine pourrie gâtée qui a visiblement dépensé des centaines de dollars et qui sa séché l’une de ses premières journées de cours, ensuite elle se retrouve dans mon bureau, prends des photos de moi en train de baver sur mon bureau et ensuite elle m’aurait fait quoi, du chantage ? ".

Son corps splendide ?! Laissez éclater le rire qui lui oppressait la gorge ! Tiens, elle n'avait pas pensé au chantage. Tout compte fait, il n'était pas si con que ça, le vieux ! Il lui donnait même de belles idées ! Car plus elle le regardait, plus elle ressentait cette impression diffuse et désagréable que cet homme était différent. Pas son visage ou sa façon d'être mais une impression, un sentiment qu'il ne jouait pas franc jeu. Enfin, difficile de mettre des mots sur l'indécision qu'avait Aarwen à son égard. Elle resta encore un bref moment à le dévisager froidement. La jeune femme se rendait bien compte qu'il prenait l'appareil qui se trouvait dans sa poche et rigola franchement quand il le balança devant ses yeux. Elle était étudiante en informatique et avait passé toute sa vie avec ordinateurs et le tout qui va avec. Son cellulaire était protégé par un mot de passe. Il était impossible de le détourner et donc, d'entrer dedans ! " Qu’est-ce que j’ai en échange de la photo et du cellulaire ? Je ne sais pas moi… Je suis facilement impressionnable. Propose quelque chose "

- J'veux une salle avec de nouveaux ordinateurs. Quand je dis nouveaux, je veux dire le dernier cri. Ce qu'on peu trouver de mieux !

Arrivant finalement à se reprendre, d'un regard carrément assassin, elle fit comprendre au vieux de ne faire aucun commentaires. Le problème avec Aarwen, c'est que ce genre de menace, elle le pensait réellement. Et le ton glacé qu'elle avait employé ne faisait que confirmer cette idée. Pas de promesse en l'air, et si elle tenait à son visage intact et ses affaires mieux valait pour le vieux qu'il fasse attention que ça ne traîne pas trop. Prenant le parti que ranger éviterai d'avoir à discuter avec l'autre, elle se saisit donc de plusieurs dossiers sur le bureau et s'approcha des armoires. Commença la fastidieux devoir du classement. Repliant des feuilles déjà pliés, les mettant les unes à côté des autres en piles organisées. Chaque chose trouvant sa place, pas un pli, pas une chose qui ne dépasse. Et une fois que tout fut placé correctement, elle se mit à déménager, remettre d'une autre manière. Ce manège durant un petit moment, avant qu'elle ne paraisse satisfaite du résultat. C'est un TOC, et elle savait parfaitement que c'était contradictoire avec sa façon d'être que de ranger obssessionnellement. Il pouvait garder la photo, mais pas l'appareil. Si elle devrait jouer de ses charmes pour y arriver...

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Se faire choper tard le soir à vagabonder dans les couloirs... Pas très bien ! [Le vieux xD]

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