Il pleut... à l'intérieur? [Pv Llew]

**Sheridan Maxwell** Sam 20 Sep - 3:11

Une journée nuageuse et frisquette avait isolée Sheridan chez elle. La jeune femme aurait bien voulu aller jouer dehors, mais les membres de son équipe de baseball étaient bien trop "faits de chocolat" pour accepter d'aller jouer sous la pluie. Cela avait donc fortement atteint le moral de la joueuse, surtout pendant ce début de fin de semaine. Sheridan n'aimait pas les fins de semaine pluvieuses parce qu'en plus de ne pas avoir d'amis à aller voir, elle n'avait pas non plus de cours à assister. Et à chaque fois, elle tournait en rond dans son appartement en essayant de se trouver quelque chose à faire. Malheureusement, puisqu'elle n'avait ni ordinateur ni télévision... ni téléphone, elle ne pouvait rien faire qui la passionne vraiment. Elle n'était pas une grande lectrice, préférant souvent les adaptations cinématographiques aux livres eux-mêmes. La seule chose qui lui restait à faire, c'était malheureusement de reprendre le sommeil qu'elle avait perdu pendant la semaine.

Sheridan avait donc dormi toute la journée. Son pyjama de soie commençait lentement à la fatiguer et elle avait décidé, vers midi, de l'enlever pour dormir à la fraîcheur de la chambre. Dormir toute la journée avait ses avantages: moins de repas à préparer. Par contre, toutes ces choses que les autres faisaient, elle ne les voyait pas parce qu'elle dormait. La dernière fois qu'elle avait fait de même, elle avait raté un accident de voiture dont l'une était réfrigérée et contenait des crèmes glacées que le chauffeur se devait de donner à tout le monde avant de ne perdre tout le stock.

Sheridan rêvait de plusieurs choses. Par contre, une chose qui la surprit fut de rêver d'être complètement aspergée sous l'eau et de ne savoir par où aller pour rejoindre la surface. Comme son air commençait à lui manquer, elle se réveilla d'un coup. Le soleil se cachait derrière un rideau de nuages gris qui pleuraient la fin de l'été. La chambre était tout à fait normale, à l'exception d'un étrange bruit qu'elle entendait provenant de sa salle de bain. Elle se leva donc, avec seulement la partie supérieure de son pyjama habituel et de courts boxers pour femme pour aller voir ce qu'était ce bruit. À peine la lumière ouverte, Sheridan pataugea dans le lac qu'était devenu sa salle de bain. Elle avait oublié un robinet? Non, le tout venait d'en haut! Le plafond gondolé perlait à grosses goûtes qui se suicidaient dans son bain plein d'eau devenue jaunâtre. Mais pourquoi le bain était-il bouché? Cela n'importa pas Sheridan pour l'instant. Elle jeta sa serviette de bain par terre ainsi que tout tissu qu'elle savait absorbant. Elle épongea la majorité de l'eau, puis tenta de déboucher le bain. Dégoûtant de mettre sa main dans une eau qui semble pourrie, mais Sheridan avait toujours bien tué une femme, ça ne lui dérangeait plus de se salir les mains. Elle se trouva excessivement stupide d'avoir laissé le bouchon dans le trou. Pourquoi l'avait-elle mis là d'ailleurs? Elle se souvint de lorsqu'elle avait lavé sa salle de bain et qu'elle avait jeté le bouchon à tout hasard et qu'il était tombé directement à la bonne place. Maintenant, elle savait que ce n'était pas la meilleure place où entreposer un bouchon de bain.

Le bain vidé, une grande partie de son plancher à sec, le plafond dégoûtait toujours. La jeune femme décida de prendre son courage à deux mains et d'aller dire deux mots à son voisin du dessus. Elle couru à sa chambre, enfila une jupe qu'elle avait mise la veille, changea son chandail de soie pour une blouse qu'elle boutonna à moitié, sauta dans ses espadrilles, pieds nus, et agrippa ses clés avant de sortir de son appartement. Elle sauta les escaliers quatre à quatre et, arrivée en haut, elle martela la porte de son voisin du dessus avec tant de force que s'il avait été mort dans son bain, il serait revenu à la vie par le bruit.

"Allez, sale porte, ouvre-toi! J'ai pas envie de devoir repeindre!"

Pensa Sheridan alors que la porte tardait presque à ouvrir. Pourtant, ce n'était qu'une illusion de sa poussée d'adrénaline. Elle profita d'une demi-seconde pour boutonner les derniers boutons de sa blouse pour avoir l'air décente puis continua à marteler la porte avec force.

**Llew Nash** Sam 20 Sep - 11:26

Haha. Sacré Giovanni ! Il est dans une sacrée merde, qui c’est qu’on appelle ? Le bon vieux Nash. Cette fois c’est une son ancienne femme, se sont séparés. Si seulement ce vieux singe cachait ses affaires à sa femme… enfin bon, elle va témoigner contre lui. Il lui faut un tueur. J’ai déjà songé à moi. Pas bien, trop risqué. Faire l’intermédiaire, ça me suffit. En plus ça paie lutot bien. C'est vrai, 50 000 $ c'est pas rien, même pour moi. Saloperie de Pluie ! Promis, je m’achète une bagnole, ou une moto, mais la marche à pied... Je me dépêche, je trottine. Je dois être beau à voir. Heureusement que j’habite pas loin. Bon, qui est-ce que je peux joindre ? L’Hermite est pas là, un contrat en Floride je crois… un gros contrat. Rudy, non plus, est en vacances ce con. Il reste Walter Drandiel… c’est un furieux lui. Mais pourquoi pas. Bon, au moins Giovanni a eu la bonne idée de se renseigner sur sa femme, avant, pendant, et après le mariage. Donc j’ai un joyeux dossier qui m’attend sur mon ordinateur. Et comme je suis l’intermédiaire, pourront toujours essayer d’établir le lien entre lui et Walt. J’aime mon bo… ça tambourine sec la haut, encore une dispute de couple. Donc, lire le dossier, joindre Walter…
Charmante créature, elle serait encore plus charmante si elle évitait de tambouriner à ma porte. Je m’approche, va savoir si elle m’a entendu. Je m’arrête au niveau de ma porte et me demande pourquoi elle tape dessus comme ça… Je ne la connais pas.

« Je peux savoir pourquoi vous tambourinez à ma porte ? »

Une voisine. Peut-être mon chat a-t-il fait beaucoup de bruit, mais j’en doute. Un chat c’est un chat. Une fuite ? Ce serait donc la voisine du dessus, ou du dessous. Peu probable, j’habite là depuis trop longtemps à mon goût, je n’en ai jamais eu. Peut-être ai-je son courrier ? Ce serait plus embêtant si c'est elle qui a intercepté le mien. Si c'est le cas, elle est honnête. Allez savoir. En tout cas, soit elle n’est pas très à l’aide, soit elle s’est habillée en bombe. C’est tout sauf glamour… elle devrait mettre son visage en valeur, sa poitrine aussi, bien que d’ici je soupçonne qu’elle ne soit pas proéminente. Les espadrilles… yack !

**Sheridan Maxwell** Mar 14 Oct - 2:01

Mais qu'est-ce qui lui prenait autant de temps à répondre? Sheridan avait horreur d'attendre. Elle n'était pas du genre patiente, ni même du genre à faire attendre les autres. En fait, elle arrivait toujours précisément à l'heure et ne repartait jamais quand il était trop tard. Berf, Sheridan était très ponctuelle.

Ses jointures commençaient à lui faire mal et la porte ne s'ouvrait toujours pas. Par contre, il arriva qu'une voix l'interpella de derrière. Une voix masculine, qui semblait plutôt vieille, lui demandait pourquoi elle agissait ainsi. Le sang de Sheridan se glaça un instant, à peine assez longtemps pour dire qu'il se glaça, puis ce froid disparu aussi vite qu'il fut arrivé. La jeune femme se retourna, baissa sa main (parce qu'elle avait encore l'intention de frapper à la porte) et posa son regard sur un homme qui aurait bien pu être son père. Il montait les marches, comme si sa vie n'en dépendait pas le moins du monde, et avant, dans son regard, une sorte de lumière qui disait à Sheridan qu'il était le genre d'homme à trouver les points forts et faibles des gens très facilement. Cette étincelle, elle l'avait vue souvent et savait donc qu'il ne fallait pas jouer avec le feu, ou avec cet homme parce qu'il savait quand c'était un jeu et quand c'était la vérité.

-Il pleut dans mon appartement.

Sheridan avait répondu presque sur un ton amical. Par contre, ce ne fut que trop tard qu'elle se rendit compte que sa réponse était très floue. Cet homme aurait pu répondre "et bien fermez la fenêtre" ou bien "alors faites réparer le toit!" s'il avait pensé qu'elle restait dans l'appartement du dessus (ce que Sheridan doutta. En fait, elle ne savait pas s'il y avait un appartement du dessus). Elle repris donc, sur un ton qui lui sembla très différent, mais qui ne semblait pas vriament l'être:

-Ça vient du plafond, et donc de votre plancher.

Sheridan avait la manie de donner des explications inexactes et très floues. Si ça venait de son plafond et donc du plancher de l'autre, il fallait déduire qu'elle était sa voisine du dessous, ce qui aurait pris à Sheridan une bonne minute à découvrir. Par contre, elle saait que ce genre d'homme n'aimait pas admettre leurs erreurs et elle décida de préciser sa situation tout de même. S'il le savait déjà, il répondrait "Oui, j'avais compris". S'il ne l'avait pas deviné, il répondrait la même chose, mais serait moins mêlé, et donc plus alerte à répondre à l'urgence de Sheridan.

-Je suis votre voisine du dessous.

Elle hocha la tête lentement, mais savait pertinemment que son voisin ne le remarquerait pas. Il était bien trop occupé à regarder ses espadrilles. Quoi, n'a-t-on pas le droit de porter ce que l'on veut ici? Bref, Sheridan était habituée au regard pesant des autres sur elle et elle ne se demandait même plus ce qu'elle n'avait pas de correcte. En fait, elle n'avait pas remarquée que le regard de l'homme était posé sur ses chaussures: elle n'avait vu que son balayage naturel d'homme sur le corps entier de Sheridan. (Par contre, entant que lecteurs, on sait aussi ce qui se passe dans la tête de l'autre, mais pas le personnage)

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