Une vie de rêve ?! [PV Msieur le directeur]

**Alésia Collins** Mer 6 Aoû - 20:48

Alésia espérait que le Directeur lui filerait une adresse, un lieu où dormir gratuitement, pour dépanner, le temps qu’elle se retourne, le temps qu’elle trouve un appartement et qu’elle a de l’argent. Et franchement elle ne s’attendait pas à ce qui allait suivre. Le Directeur lui proposa de vivre chez lui pour le moment. Alésia haussa les sourcils, franchement étonnée … Elle n’allait pas refuser une telle offre de toute manière. Il lui jeta les clés qu’elle réceptionna et serra bien fort dans ses mains et se leva, attrapant son sac en mettant la lanière sur son épaule. Elle suivit le Directeur jusqu’à la porte de son bureau, l’écoutant dire que si elle avait peur de lui elle n’avait qu’à s’enfermer quelque part et qu’il ne la trouverait certainement pas vu la taille de sa maison. Il devait avoir un palace celui là, ça ne l’étonnait même pas en fait …

Alésia fit un sourire au Directeur, amusée par ces paroles … peur de lui. Elle ne pu alors s’empêcher de dire de façon très naturelle :

- Je suis une meurtrière, c’est vous qui devriez avec peur Monsieur Lawrence.

Elle adressa un nouveau sourire, montrant qu’elle plaisantait, bien qu’en même temps c’était un peu vrai, puis elle ajouta :

- Merci beaucoup en tout cas. A plus tard alors.

Alésia quitta le bureau après avoir bien mémorisé l’adresse du Directeur qui visiblement était proche d’ici. Elle se rendit d’abord à l’accueil de l’école où elle avait laissé un sac, plus gros que celui qu’elle avait là, dans lequel se trouvaient ses affaires personnelles, entre autre des vêtements. Elle quitta l’Université, la pluie n’avait toujours pas cessée. Elle s’abrita sous son parapluie et s’avança dans la rue. New-York elle connaissait, pas par cœur loin de là, mais elle ne s’y perdait pas, elle avait un très bon sens de l’orientation. Après quelques minutes de marche sous une pluie battante, elle arriva à l’adresse donnée par le Directeur. Elle resta planté quelques secondes devant l’immense maison qu’il possédait … Elle avait hâte de visiter ça !!! Elle se précipita vers la porte d’entrée et l’ouvrit pour rentrée … Eh ben elle n’était pas déçu, l’intérieur était grandiose.

Elle ne posa pas ses affaires, se contentant de laisser ses ballerines trempées sur le pas de la porte pour ne pas tout salir. Elle visita d’abord le rez-de-chaussée enfin pas tout … puis elle monta au 1er étage. Elle tomba sur une salle de bain … une immense salle de bain, avec une baignoire tout aussi immense. Là elle ne pu résister … Elle posa ses affaires, se déshabilla et alluma l’eau chaude pour remplir la baignoire. Elle fouilla et trouva un peignoir blanc en coton, certainement trop grand pour elle mais ça n’était pas grave ainsi qu’une grande serviette.
Elle pénétra ensuite dans le bain, dans lequel elle avait ajouté de la mousse et elle se détendit en souriant … Une nouvelle vie commençait, une vie qu’elle allait aimer elle n’en doutait pas une seconde. Elle ferma l’eau, puis s’installa à nouveau confortablement. Elle eu le malheur de fermer les yeux quelques minutes, et elle s’endormit …

Le temps passé, allez savoir combien de temps d’ailleurs. Elle fût en fait réveillée par l’eau devenue trop froide à son goût, alors elle sortit de la baignoire vidant l’eau. Elle s’enveloppa d’abord dans la serviette pour s’essuyer un peu puis elle enfila ses sous-vêtements noirs. Elle s’engouffra ensuite dans le peignoir trop grand, ses mains dépassant tout juste des manches. Elle mit le capuchon sur sa tête, couvrant ses cheveux trempés.
Alésia laissa ses affaires dans la pièce, décidant de les ranger plus tard. Là elle avait une petite faim et elle ne savait pas l’heure, ni si le Directeur était déjà rentré. Elle quitta la salle de bains en peignoir, pieds nus et quitta l’étage pour se rendre dans la belle et grande cuisine. Elle ouvrit le frigo … rien ne la tentait hormis un gros verre de jus d’orange. Elle fouilla un peu les placards et tomba sur une boite de biscuits. Elle s’installa sur une chaise, tranquillement, sirotant son jus et mangeant ses biscuits à pleine bouche. Elle avait toujours rêvé d’être riche et d’avoir une superbe maison … ici c’était un peu un rêve en fait.

Soudain, Alésia entendit du bruit … Son instinct naturel la fit se lever, arrêtant de manger et de boire. Doucement elle se dirigea vers le plan de travail et sortit le couteau de boucher. Elle le maintenant bien fort dans sa main et d’un pas léger, digne d’une vraie criminelle, elle s’avança et se cacha dans un coin, prête à surgir et à menacer celui ou celle qui rentrerait … Enfin à moins que ça soit le Directeur et là il était préférable qu’il l’appelle, qu’elle reconnaisse sa voix quoi …

**Jake Lawrence** Jeu 7 Aoû - 5:43

Jake avait proposé sa maison toute bonnement, ce n’était pas un homme qui s’inquiétait avec la vie, et il ne craignait pas que si un ennui survenait, ces capacités étaient toujours très bonnes, il n’aurait aucun problème à se protéger. D’ailleurs Alésia le sous-estimait un peu non? Mais c’était amusant également, il n’avait rien à prouver, mais elle finirait probablement par le connaître un peu mieux, sous cet air blagueur, ce cachait un homme qui connaissait le milieu du crime comme personne Jake était un homme dont il valait mieux ce méfier, mais Alésia n’avait rien à craindre, elle n’avait pas la confiance de Jake pour autant, personne ne l’avait, mais il pouvait tout de même être agréable. Le directeur avait une grosse maison, c’était vrai. C’était une dépense qu’il avait fait voilà longtemps, maintenant il n’aurait probablement pas fait un tel achat, même si il ne le paraissait pas, il était davantage pensif et habiter seul dans une telle maison c’était quelque chose! Mais il avait tout de même un certain attachement pour cette demeure, il ne comptait pas la vendre. C’était également pour cela que la présence de Alésia à l’intérieur durant quelques jours ne lui déplaisait pas, cela promettait d’être divertissant, Il ne dit rien lorsqu’elle ajouta que c’était lui qui devrait avoir peur. Une meurtrière elle? Une gamine oui, lui il était un véritable criminel. Elle, elle en avait encore énormément à apprendre avant de lui arriver à la cheville. Mais ils étaient tous comme cela, elle voudrait faire ses preuves et cette école lui en donnerait bien l’occasion. Lui-même d’ailleurs. Il était étonné qu’elle accepte aussi rapidement, mais c’était une jeune femme qui ne semblait pas s’effrayer d’aussi peu de chose qu’un homme comme lui, Jake avait beau apprécier les femmes, il n’était pas un pédophile et il n’agressait pas. Il pouvait être un peu insistant, mais même saoul ou complètement gelé il n’agresserait pas une femme. Disons que ce n’était pas exactement dans sa conception d’un crime. Ça ne lui rapportait rien du tout de faire du mal aussi physiquement et mentalement à une autre personne, c’était comme cela qu’il voyait les choses.

Lorsqu’il parvint à la mettre à la porte, il n’était pas inquiet, c’était dangereux pour elle de tenter quoi que ce soit contre lui, et il espérait pour elle qu’elle s’en était rendu bien compte. Jake eu un petit sourire face <a cette pensée et retourna s’installer à son bureau. Il avait encore un peu de paperasse à remplir, et ensuite il pourrait aller se prélasser sur son sofa avec une bonne bière et relaxer. Pas qu’aujourd’hui c’était particulièrement éreintant, mais lui il préférait l’action et lorsque ses journées étaient aussi ennuyantes que ces feuilles de papier, il trouvait cela encore plus lourd et endormant. Mais il avait pas mal de choses à remplir et revint environ une heure plus tard chez lui. Il remarqua que Alésia était bel et bien dans la maison. Elle ne semblait pas tout déranger son univers, la maison était propre, il avait des femmes de ménages qui venaient régulièrement, d’ailleurs il fallait remarquer que c’étaient toutes d’assez jolies femmes … Il alla dans son frigo, se déboucha une bière et monta à l’étage. Rapidement il remarqua que la jeune femme occupait une salle de bain, n’entendant pas de bruit il poussa la porte il découvrit la tueuse visiblement endormie dans le bain. Prenant le temps de vérifier qu’elle ne risquait pas de se noyer, mais d’également de la reluquer un peu, il referma la porte et retourna à l’étage plus bas. Il s’installa sur le sofa et prit le temps de déguster sa bière. Il ne bougea pas de là, sauf lorsqu’il entendit remuer à l’étage. Il ne bougea pas, la pièce était très sombre et elle ne risquait pas de le voir. Il l’observa, descendre en peignoir, et fouiller dans les armoires. Oh elle pouvait bien se servir, durant le temps qu’elle passait ici, elle était comme chez elle. Il se leva, probablement le plus doucement possible, mais ce fut à ce moment là qu’elle entendit du bruit. Elle sortit immédiatement un couteau et les réflexes de la jeune femme l’étonnèrent beaucoup. Peut-être l’avait-t-il également sous-estimé. Mais il était temps de lui donner un aperçu de ce dont il était capable. Il était maintenant très près d’elle, et lorsqu’elle recula, prête à ce mettre dans un coin, lui il y était déjà. Et soudainement elle put entendre le bruit singulier d’une arme, dont venait d’être enlevé le cran de sureté.

« Maintenant tu lâches le couteau … Et tu me laisses te féliciter, car tu dois bien être la première à m’avoir entendu approcher. » dit-t-il d’un air amusé. Il gardait tout de même le fusil contre la tête de la jeune femme, au cas où elle ferait un mouvement brusque. C’était réellement le genre de chose qui l’amusait beaucoup, il ne savait pas par contre si Alésia avait apprécié elle … Il avait des gouts parfois risqués en matière d’amusement. Lorsqu’il décida qu’il pouvait retirer l’arme, il la replaça dans son étui, en dessous de sa chemise, et alla s’installer sur un banc près du comptoir, il prit quelques biscuits dans la boite que la jeune femme avait sortit et resta silencieux un moment, il n’était pas gêné un seul instant par le fait qu’il y avait une belle et jeune femme dans sa cuisine, qui portait seulement un peignoir avec des sous-vêtements, et dont ce couteau en main rendait affreusement sexy … C’était le genre de chose auquel il pensait, mais dont il laissait rarement apparaitre ses pensées, sauf lorsqu’il se faisait coincer lorsque son regard déviait, ça c’était le genre de chose qui pouvaient arriver.

« Tu t’es installée? Il y a des chambres de libres à l’étage, choisie celle qui te plaira, elles sont toutes prêtes et propres. » dit-t-il en se concentrant davantage sur les biscuits qu’il mangeait que sur ce qu’il disait, il changea rapidement de registre et dit : « J’ai de la bière si tu veux … où d’autres choses d’ailleurs, vin, cocktail, tu n’as qu’à fouiller et te servir. » Jake avait beaucoup d’argent, et sans s’en vanter, il aimait bien vivre. Il n’était pas un alcoolique et supportait bien l’alcool il ne dépensait pas son argent dans le jeu ou dans la drogue, alors il pouvait se permettre certains excès. Il porta sa bouteille à sa bouche, laissant le temps à la jeune femme de prendre un peu sa place, et peut-être ses émotions, bien qu’il doutait de l’avoir choquée.

**Alésia Collins** Jeu 7 Aoû - 11:18

Alésia avait l’ouie fine et bien développée, elle ne savait ni pourquoi, ni comment elle faisait, mais elle entendait pas mal de chose, son esprit était toujours aux aguets, à l’affût de la moindre menace. Elle venait donc d’entendre ce bruit, ce tout petit bruit qui avait brisé le silence. Doucement, à pas de velours, elle s’était donc dirigée vers le plan de travail et avait empoigné un des gros couteaux … presque le même qu’elle avait utilisé pour massacrer son père. Elle s’était glissée, toujours aussi doucement, prête à se cacher dans un coin pour attendre le visiteur … Mais soudain elle entendit le bruit d’un cran de sûreté qu’on enlevait d’une arme. La demoiselle n’avait pas peur et reconnu la voix du Directeur … Il lui disait de lâcher son couteau pour qu’il puisse la félicité de l’avoir entendu approcher. Un sourire se dessina sur le visage de la demoiselle et elle laissa son bras retomber le long de son corps. Il était derrière elle, l’arme braquée contre la tête de la demoiselle qui ne bronchait pas et ne paniquait pas.

- C’est bon je ne vous ferez rien, c’était juste une précaution … Je suis douce comme un agneau ne l’oubliez pas, dit-elle amusée.

Et puis le Directeur retira l’arme et la rangea. La demoiselle se retourna pour le regarder en souriant un peu. Il alla près du comptoir et prit des biscuits qu’Alésia avait sortit pour en manger. La jeune femme l’observait … cet homme était spécial et cachait très bien son jeu, comme elle en fait et cette idée la fit sourire. Elle n’était pas du tout gênée par le fait d’être en peignoir devant lui, pas pudique pour un sou en fait. Elle le rejoignit et grignota encore quelques biscuits, finissant son verre de jus d’orange.
Jake lui demanda si elle s’était installée. Il y avait quelques chambres de libres, et propres, qui l’attendaient, elle n’avait que l’embarras du choix. Puis il lui proposa de se fouiller et de se servir, disant qu’il avait de tout … bière, vin, cocktail et compagnie. Lui il buvait de la bière, tranquillement.

- Non je ne me suis pas encore installée, j’me suis endormie dans votre baignoire, très jolie d’ailleurs la salle de bain, comme toute la maison en fait. J’irai m’installer tout à l’heure.

Son verre de jus fini, Alésia se leva et fouilla dans le frigo … Au programme une bière bien fraîche qu’elle décapsula et porta directement à ses lèvres après avoir refermé la porte du frigo. Elle ferma les yeux quelques secondes en buvant, sa capuche retomba, laissant apparaître sa crinière blonde presque sèches. Quelques mèches retombaient sur son visage, elle avait l’air d’une enfant si sache … Alors qu’elle était une adulte criminelle …
Elle retourna s’asseoir auprès du Directeur en l’observant, faisant glisser sa bière sur le comptoir.

- Vous m’avez bien eu en tout cas … je ne m’attendez pas à être devancé et à vous retrouver dans le coin de la porte … Enfin le Maître c’est vous, je ne suis que l’élève, c’est normal de s’être fait avoir. Ca vous a surprit que je vous entende arriver ?

Il avait quand même parlé de la féliciter … il ne s’était donc peut-être pas attendu à ce qu’elle l’entende arriver, surtout qu’il avait quand même été extrêmement discret. Et puis Alésia décida de changer complètement de sujet après avoir bu une nouvelle gorgée de bière. Elle croisa ses jambes, dévoilant un peu sa peau claire et douce, mais s’en moquant complètement.

- Ca ne vous dérange pas d’avoir une de vos élèves en peignoir dans votre cuisine et entrain de siroter une bière ? Vous faites ça souvent ? Oh je ne vous juge pas hein, vous faites ce que vous voulez, j’ai juste envie de savoir si j’vais rencontrer d’autres élèves ici …

La cohabitation n’était pas forcément son fort, bien qu’elle ai un caractère complexe et changeant, pouvant être parfois très agréable. Elle redoutait un peu de faire connaissance avec les élèves … si ils étaient tous comme celui qu’elle avait croisé dans les couloirs, ça risquait de mal se passer.

**Jake Lawrence** Ven 8 Aoû - 4:16

Le directeur savait bien qu’elle ne ferait rien, mais pour lui aussi ce n’était qu’une simple précaution. Il n’était pas inquiet, mais il n’était pas stupide également tout de même, sa remarque du fait qu’elle était douce comme un agneau l’amusa énormément, mais il n’en dit pas mot. Si elle était douce comme un agneau alors lui il était un travestit, et il n’était pas un travestit, simple précision. Jake était simplement, étrange lorsque l’ont songeait qu’il était un criminel, simplement, il l’avait été pratiquement toute sa vie, il avait appris à jouer avec sa personnalité, il savait être très ferme lorsque le temps était venu et lorsque la situation lui demandait, sinon il ne serait pas où il était en ce moment. Respecter par des criminels qui travaillaient pour lui, et il obtenait facilement la confiance de ses étudiants qui s’abandonnait à lui, car l’idée d’aller en prison en effrayait plus d’un. Même Jake d’ailleurs, la prison lui serait insupportable. Il oublia rapidement cette idée, il savait qu’il était assez malin pour s’éviter la prison. Toute sa vie il avait travaillé là-dessus, était devenu meilleur dans l’unique but de ne pas se faire coincer. Alors qu’il grignotait quelques biscuits accompagné de sa fidèle bière Alésia lui expliqua qu’elle ne s’était pas encore installée, qu’elle avait plutôt opté pour un bain, oui … Ça il avait cru le remarquer. Il n’ajouta rien à ce sujet également, elle ne mettrait probablement pas énormément de temps avant de se rendre compte qu’il était légèrement pervers, mais il n’était pas forcément obligé de le lui balancer à la figure comme ça … Il lui sourit lorsqu’elle lui dit que la maison était très belle. Oui c’était d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle il gardait une maison immense alors qu’il était seul.

« C’est une belle maison, mais qui manque un peu de vie » dit-t-il sans réellement d’émotion.

Il ne l’avouait pas totalement, mais la solitude l’ennuyait énormément. Il était le genre d’homme qui adorait l’action, et pas simplement l’adrénaline que l’ont obtenait en commettant un crime. C’était pour cela qu’il avait été aussi longtemps en colère contre l’agent Connors, sa belle petite femme et son fils, il avait perdu une chose très importante. Et il se rendait compte qu’il ne pourrait jamais abandonner le milieux du crime, mais qu’il avait de la difficulté à réellement aimer une femme tueuse il était comme cela, il ne savait pas comment il réagirait si il venait à aimer une femme qui avait les mêmes genre d’aspiration criminelles que lui. Jake lui jeta un coup d’œil lorsque son capuchon tomba sur ses épaules, laissant tomber sa chevelure, lui donnant un petit air très enfantin qui pourraient certainement rendre coupable un autre homme que le directeur. Non pas lui, il s’en fichait, il n’avait aucun remord et il ne pousserait pas les choses, mais si elle était aussi innocente qu’elle le semblait elle ne serait pas en train de lui montrer son corps sans la moindre pudeur. Elle était très attirante et Jake n’était pas le dernier des indifférents…Elle lui parla de ce qu’il avait dit tout à l’heure, il sourit davantage lorsqu’elle aborda ce sujet, disons que lorsqu’il était question de crime ou de femme, Jake était toujours à l’alerte. Elle lui demanda si il avait été surprit qu’elle l’entende arriver, effectivement, puisqu’il était habituellement pratiquement impossible de l’entendre. Bien sûre, il l’avait sous-estimé, grandement.

« Oui et c’est tout à ton honneur sérieusement, tu m’impressionnes. » dit-t-il sincèrement.

Il ouvrit la bouche pour ajouter autre chose, mais son attention fut légèrement détournée, il sentait qu’il n’était pas le plus innocent de cette maison, et ce n’était pas pour lui déplaire au contraire. Et puis, il n’en restait qu’à Jill à être un peu plus gentille, lui il faisait les démarches et tout, mais elle l’ignorait complètement, ce n’était pas très gentil d’abord, alors que lui il l’aimait. Ce qu’elle dit par contre le sortit immédiatement de ses pensées, il ne savait pas si il devait éclater de rire ou pas. Il ajouta rapidement :

« Héé Hé je suis pas un pédo moi, non je n’ai pas l’habitude de faire ça, bien sûre des femmes viennent parfois, mais dans mes étudiants, tu es la première, d’abord si je t’ai fait venir ce n’est pas exactement parce que tu es hyper sensuelle, j’ai quelques appartements que j’utilise pour dépanner, et là et bien ils sont tous occupés. Tu n’as qu’à rester ici le temps qu’il te faudra, et puis tu ne rencontreras pas d’autres étudiants ici. » dit-t-il calmement, c’était un peu vexant quand même.

« Et dans le même registre, tu acceptes souvent les propositions des inconnus lorsqu’ils te proposent un endroit où dormir? Je ne crois pas que tous les deux nous soyons stressés par la vie, je me trompe? » dit-t-il en prenant une gorgée de sa bière. C’était lui où bien il faisait chaud ici, non ce devait certainement être le fait qu’elle cachait de moins en moins de peau, elle était un peu jeune, c’était peut-être ce qui le ralentissait dans cette situation en fait. Mais si elle continuait sur cette lancée, qu’elle ne vienne pas se plaindre par la suite! Jill le repoussait, et lorsqu’il aimait quelqu’un il évitait les autres femmes, du moins un minimum, Mais Alésia était très attirante, il fallait bien l’avouer. Il se leva, déposa sa bière près de l’évier et s’en ouvrit une autre, il revint près d’Alésia, mais resta debout, un peu plus près d’elle d’ailleurs, et demanda :

« Pourquoi as-tu tué ton père? » Jake posait une question, attendant une réponse, elle pouvait lui dire la vérité, un mensonge, ou simplement lui répondre qu’elle n’avait pas envi d’en parler avec lui. C’étaient toutes de bonnes possibilités, il se fichait de ce qu’elle allait répondre.

**Alésia Collins** Ven 8 Aoû - 10:57

Alésia était à l’aise partout, chez n’importe qui. En fait elle devait avoir tellement confiance en elle, qu’elle n’avait pas peur, qu’elle était persuadée de pouvoir se sortir de n’importe qu’elle situation, grâce à son intelligente et à son charme. Ca finirait par lui jouer et un jour elle tomberait sur quelqu’un de bien plus fort et bien plus malin qu’elle, comme le Directeur tient par exemple, et là elle risquait d’avoir des soucis ou d’être prise à son propre piège. Mais voilà, avec le directeur elle ne craignait peut-être rien … m’enfin … Il était charmant hein. Et puis elle charmait souvent sans s’en rendre compte, c’était devenu naturel, un comportement pas toujours contrôlé quoi …
Jake avoua à Alésia qu’elle l’avait impressionné et elle en était très fière. Elle aimait faire les choses bien, et là pour une fois, elle pouvait faire ce qu’on lui avait toujours interdit. Elle savait qu’elle était douée, et elle se ferait plaisir en le prouvant. Elle venait de prouver au Directeur qu’elle n’était pas une blonde écervelée …

Alésia se demandait vraiment si d’autres étudiants vivaient ici. Après tout s’était tellement grand que c’était fort possible hein. Mais le directeur, un peu vexé, lui dit qu’il n’était pas pédophile. Alors franchement elle ne se serait pas permise de penser ça, mais alors pas du tout. Il lui expliqua qu’elle était la première étudiante à venir ici et ça n’était pas parce qu’elle était sensuelle, simplement parce que les appartements qu’il possède sont pleins. Elle pouvait rester ici le temps qu’il faudra, elle serait seule et ça franchement c’était super intéressant. Et là il lui demanda si elle acceptait souvent les propositions d’inconnus comme ça … Non elle n’était pas stressée par la vie c’est sur.

- Je ne vous juge pas hein … pédophile vous ne l’êtes pas … mais vous savez même mineur j’ai fréquenté des hommes bien plus vieux que moi … c’est pas de la pédophilie hein. Et puis vous n’êtes pas un inconnu … Vous êtes mon Directeur et vous connaissez celui qui pourrait être mon oncle … Et puis je sais me défendre …C’est peut-être moi qui vous sauterez dessus en plein sommeil, méfiez-vous.

Alésia ne pu s’empêcher de sourire, puis reporta sa bière à sa bouche pour en boire une gorgée. Ca l’amusait de parler ainsi, c’était le seul avec qui elle pouvait parler crime, meurtre et tout ça. Dans le passé elle était devenue très solitaire parce que justement elle n’était pas comme les autres … parce que la mort la fascinait et ne lui faisait pas peur … Maintenant elle allait fréquenter des gens comme elle.
Elle observa le Directeur qui s’était levé pour se prendre une nouvelle bière. Il revient près d’elle et resta debout … Il s’était un peu rapproché et ça ne la troublait pas du tout. Et là il lui demanda pourquoi elle avait tué son père … très bonne question ça. Elle bu une nouvelle gorgée de bière, puis sans quitter le directeur des yeux, elle dit :

- Je ne sais pas, enfin je ne m’en rappelle plus. J’avais 17 ans, j’suis rentrée ivre morte, il m’a passé un savon et je n’ai pas du apprécier … j’me suis réveillée le matin et il était mort dans la cuisine … aucun souvenirs … mais surtout aucun regrets et pourtant je l’aimais …Mais bon maintenant j’ai payé pour ça je crois … ça ne va pas m’empêcher d’avancer.

Alésia n’était pas du tout touchée par ce meurtre …à croire qu’elle n’avait aucun sentiments et pourtant elle en avait et pouvait être même très sensible. Et ça les psychologues ne l’avaient pas compris, ils n’avaient pas trouvé pourquoi elle était si insensible à cette mort et à son geste.
Alésia préféra changer de sujet … Le Directeur posait des questions indiscrètes qui pouvaient faire mal … Elle allait le faire aussi.

- Restons dans les questions … pourquoi un homme fort et charmant comme vous vit seul dans une si grande maison ? Ca cache quelque chose ça non ? Un problème ? Un complexe ?

Alésia était sûrement entrain de le titiller et ça n’était pas forcément bon. En même temps c’était sa façon de découvrir les gens et de trouver leurs limites …

**Jake Lawrence** Ven 8 Aoû - 16:58

Jake écoutait attentivement ce que lui disait Alésia, elle lui assura qu’elle avait déjà été avec des hommes plus vieux, oui mais là au moins elle est majeure, si elle ne l’avait pas été il ne l’aurait jamais fait venir dans sa maison, il n’était pas idiot et il ne cherchait pas à attirer la police à tout prix quand même. Mais Alésia était majeure, très sexy, il n’avait aucune raison d’éviter de ka faire venir n’est-ce pas? Jake n’avait aucun problème a faire des compliments, lui dire qu’elle était bonne, ou jolie c’était le genre de chose qu’il faisait régulièrement, mais ce n’était en aucun cas des mensonges, il mentait très bien mais il gardait cela pour d’autres occasions. Elle ajouta qu’il connaissait son oncle, alors en tant que tel ils n’étaient pas des inconnus, Tient oui Taylor, il se crispa un peu, si les choses dégénéraient d’une façon tout de même favorable pour le directeur, du moins dans le sens où il avait très envi que les choses aillent il se demandait comment réagirait Taylor … Enfin il était trop tôt pour dire qu’il allait se passer quoi que ce soit. Puis elle ajouta quelque chose qui amusa énormément le directeur, il fit semblant d’être faussement surprit et dit :

« Quoi? Mais j’espère bien que tu vas m’attaquer d’ailleurs! » dit-t-il en riant un peu, il blaguait, mais pas totalement, et il parlait d’une attaque plutôt douce en fait.

Il avait ensuite posé une question assez indiscrète à la jeune femme, il lui laissait toujours la possibilité de répondre ce qu’elle désirait, mais il avait bien envi d’en savoir un peu plus sur elle. Jake était loin d’être un homme égoïste ou centré sur lui-même, et c’était d’ailleurs ce qu’il tentait d’apprendre aux étudiants avec cette école, si l’ont n’écoute pas un peu autour de soi, l’ont risque bien plus grandement de finir en prison que les autres, c’est de la sagesse, du respect, et pour lui-même un criminel doit en avoir une bonne dose. Même un tueur doit avoir un but, sinon ce n’est qu’une personne très dangereuse. Alésia n’avait peut-être pas encore de but en ce moment, mais cela viendrait, sinon il aurait échoué avec elle. Il fut content d’entendre sa réponse, mais il ne fit que se poser davantage de questions, lorsqu’elle lui expliqua qu’elle ne savait même pas pourquoi elle avait tué son père, c’était franchement effrayant, il ne lui avait fait qu’un sermon et elle l’avait tué. Il devrait peut-être s’attarder un peu plus sur cette jeune femme, si le risque était présent qu’elle tente d’assassiner ses enseignants au moindre désaccord … Elle n’avait pas le moindre remord, enfin peut-être pas maintenant, elle était encore jeune, tuer quelqu’un sans la moindre raison, Jake aurait probablement des remords lui. Enfin par contre il n’en savait rien. Jake avait sentit un petit malaise en abordant ce sujet, signe que ce n’était pas rien pour elle, mais visiblement pas grand-chose puisque le malaise n’était pas très grand. Elle changea rapidement de sujet, restant sur le même ordre de pensés, touchant les cordes sensibles. Il n’eut aucune réaction mais dit rapidement avec un sourire :

« Une autre bière?? » dit-t-il en se détournant d’elle et en se dirigeant vers le frigidaire. C’était effectivement le sujet qu’il préférait le moins dans sa vie, mais elle lui avait répondu, il lui devait une réponse, au moins une infime réponse. Ou un semblant de réponse. Il revint près d’elle, lui déboucha sa bière et lui tendit, et déboucha la sienne. Il se gratta la tête, elle devait avoir remarqué le malaise, il ne le cachait pas. Il soupira et dit rapidement :

« Un agent me poursuit depuis de nombreuses années … depuis mon enfance. Il sait que je suis responsable de la mort de mes parents, disons qu’il est plus intelligent que les autres. Il n’a jamais eu de bonnes preuves contre moi, alors il me pousse au bout, il me pousse à faire des erreurs. J’avais une femme, mais qui ne connaissait rien du milieu dans lequel je baigne, et lorsqu’il lui a apprit, elle m’a laissée et est partie avec notre fils, je ne l’ai plus jamais revu. Et j’ai failli commettre l’erreur d’aller régler mes comptes. Mais c’était exactement ce qu’il attendait de moi. » dit-t-il d’un air un peu plus sombre. C’était un bon résumé, en fait les seules personnes qui savaient exactement ce qui s’était passé c’était Jill et Taylor. Maintenant il était amoureux de Jill, encore une femme qui n’appréciait pas réellement l’idée de s’enticher d’un criminel. Ce n’était pas dangereux de poser des questions personnelles au directeur, si il ne voulait pas répondre, il n’y répondrait pas, tout simplement.

Tu attends quoi de cette école Alésia ?» demanda-t-il soudainement. Il ne donna pas davantage d’information dans cette question, il voulait connaître sa véritable réponse à elle. Il voulait découvrir son caractère, savoir ce que réellement elle pensait, et sinon, il voulait qu’elle continue à boire, car il n’allait pas se cacher qu’il avait franchement envi d’elle …

**Alésia Collins** Ven 8 Aoû - 17:59

Alésia était du genre têtue, agissant souvent sur un coup de tête … mais elle aimait aussi étudier les gens, les analyser, apprendre … Elle avait la capacité de retenir beaucoup de chose, une mémoire visuelle surtout … bien qu’elle pouvait retenir pas mal de choses entendues à l’oral. Elle n’était pas bête loin de là … Les criminels ne sont pas tous des êtres fous juste bons à être enfermés en hôpital psychiatrique … Non les criminels sont souvent des êtres intelligents, parfois même bien plus intelligents que la moyenne générale.
Alésia était intelligente, douée, débrouillarde. Elle avait de la répartie, du charisme, du charme.
Elle vivait sa vie comme bon le li semblait, ce qui n’avait pas toujours plu à ses parents … mais voyez-vous elle en avait vite eu assez des psy en tout genre incapables de trouver si elle avait ou non un problème, incapable de comprendre pour la mort la fascinait. Enfin voilà maintenant elle était ici et une nouvelle vie commençait.

Le Directeur lui posa une question délicate … en même temps il avait le droit c’était lui le bosse, il se devait donc de connaître ses élèves … Mais Alésia était curieuse et ne pu s’empêcher de poser elle aussi une question très certainement sensible. Après l’avoir posée, elle bu une gorgée de bière sans quitter le Directeur des yeux, avec un petit sourire au coin des lèvres.
Jake eu comme réaction un simple sourire et il demanda à Alésia si elle voulait une autre bière. Bien évidemment elle répondit que oui, l’alcool elle aime ça, trop sûrement mais bon elle n’allait pas refuser quand même. Elle observait donc les gestes du Directeur qui prit deux nouvelles bières dans le frigo. Il revint ensuite près d’elle et après avoir décapsulé les canettes, il lui tendit la sienne.

Il semblait un peu mal à l’aise, la question d’Alésia l’avait dérangé c’était évident. Il se gratta la tête, signe d’un léger stress enfin d’une légère gêne. Il soupira puis répondit quand même en lui expliquant pourquoi il était seul … Il avait une femme et un fils, mais ils les avait perdu à cause d’un agent qui le traquait sans relâche, attendant qu’il fasse le moindre faux pas pour le coincer … parce qu’il avait tué ses parents. Alésia écarquilla les yeux … Il avait tué ses parents, elle avait tué son père … un point commun, même si les raisons n’étaient certainement pas les mêmes, mais elle n’allait pas en demander plus pour le moment.
Le Directeur ne le montrait pas, mais il était très touché par ça c’était évident. Alésia ne rajouta rien, se contentant de lui lancer un regard amical. Il n’y avait rien à dire dans un cas comme ça, enfin c’était un sujet délicat et elle n’allait pas enfoncer le clou encore plus … elle en apprendrait peut-être plus sur lui et cette histoire, mais plus tard. Elle se contenta en fait de dire :

- Je comprend … pas facile.

Elle bu une nouvelle gorgée de bière. Oui elle n’était pas forcément doué pour tout ce qui est sentiments, elle n’avait jamais été très sentimentale et elle se sentait toujours idiote si il fallait consoler quelqu’un ou être compatissant.
Et puis le Directeur reposa une question …lui demandant ce qu’elle attendait de cette école. Elle ne pu s’empêcher de sourire, rebuvant à nouveau une gorgée … elle descendait ses bières assez rapidement en fait. Puis elle répondit :

- J’attends quoi de cette école ? La sécurité … des repères … un but. On m’a toujours empêché d’être moi, d’être naturelle … Mais le fait est que je suis bel et bien violente et que je suis une criminelle. Je n’ai plus rien, je n’ai plus personne. Ma mère ne m’a jamais pardonné, le reste de ma famille non plus. Je suis douée dans un domaine … et je ne veux pas abandonner ce que je sais faire de mieux. Et … je veux me contrôler, ne pas devenir une machine à tuer sans raison … Je ne veux pas être dangereuse pour tout le monde … Je ne veux pas être une amatrice, je veux être une professionnelle.

Ca c’était important. Elle ne voulait pas devenir une bête dangereuse. Elle ne savait pas pourquoi elle avait tué son père, elle ne se rappelait que de la dispute, le reste était oublié. Elle ne voulait pas tuer sans raisons, ou juste parce qu’elle était froissée par les paroles de quelqu’un. Elle voulait être une professionnelle, et pas une amatrice.
Mais voilà, à son tour elle décida à nouveau de changer de sujet et de poser des questions, vidant d’abord sa deuxième bière, se léchant la lèvre inférieure pour avaler la mousse qui s’était posée là … Encore un truc sensuel pas fait exprès pour une fois.

- Dites moi … pourquoi me faites vous boire ? Pour voir si je suis réellement dangereuse ou pour m’avoir dans votre lit ? Dans les deux cas l’alcool est inutile vous savez …

Provocation, encore et toujours, mais pourtant c’était la pure vérité … Elle allait voir maintenant comment le Directeur allait réagir …

**Jake Lawrence** Sam 9 Aoû - 18:22

Jake n’ignorait pas qu’il avait affaire à une petite femme bien intelligente, elle pouvait être dangereuse pour lui et il n’en doutait même pas. Il n’était certainement pas assez vigilant pour surveiller ses arrières 24 heures sur 24 et il ne savait pas combien de temps elle resterait là. Il n’avait aucun problème avec ça, Jake s’occupait plus ardemment de son école, il ne faisait plus réellement de crimes depuis un certain temps, c’était le bon moment de se remettre un peu dans le contexte et de vérifier ses propres capacités, il ne devait pas se relâcher surtout avec ce fichu agent qui ne le lâcherait probablement jamais … Maintenant il avait cette jeune femme dans sa maison qui ne tenterait peut-être pas de le tuer, malgré qu’elle étudiait en meurtre, il se doutait qu’elle comprenait que si il crevait, elle était fichue, mais elle s’amuserait probablement à faire ses preuves, et Jake n’avait certainement pas envi d’être déjoué par une amateur. Il tourna un regard surprit vers elle lorsqu’elle sembla presque compatir, enfin elle n’avait pas besoin, c’.tait le genre de chose qui le touchait toujours, mais rien pour le faire fondre en larme tout de même, il avait rangé cette situation bien loin et il n’avait pas envi d’en reparler. Elle avait bien remarqué le malaise qu’il avait eu. Peu importe il s’en fichait, il n’avait pas envi d’en parler davantage par contre. Elle répondit alors à son autre question, et il trouva la réponse très satisfaisante, c’était d’ailleurs exactement ce qu’il voulait entendre. Il ne voulait pas d’étudiants simplement poussés par le sadisme, par le gout de tuer ou de commettre d’autres crimes, et les paroles qu’elle avançait, c’était très sage, Jake aimait beaucoup.

« Tu es capable de trouver les bons mots pour m’impressionner, je crois que tu lis dans mon esprit en fait … J’en attendais pas moins de toi, je crois que tu vas m’impressionner et je suis très curieux de te voir à l’œuvre. » dit-t-il sérieusement. Il prit une gorgée de sa bière, il était toujours près d’elle, mais il ne cherchait pas à aller plus loin. Il y avait tout de même une limite à ne pas franchir. Il ne ratait pas une occasion pour la regarder par contre, sans toucher pour le moment, mais il regardait… Elle se lécha sensuellement la lèvre pour retirer la mousse de la bière, il n’eut aucune réaction apparente, il avait toujours le choix de laisser paraître ses émotions et là il les cachait, mais il la trouvait toujours de plus en plus sexy et l’alcool ne venait pas aider sa cause, et encore moins ce qu’elle lui lança. Bon sang! Il n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi effronté que cette jeune femme. Il en venait à ne plus savoir que répondre.

« Non l’alcool c’était surtout pour faciliter la discussion, t’avoir dans mon lit, ça ne me déplairais pas, et il est évident que je veux savoir à quoi je dois m’attendre …Puisque tu aimes tout savoir directement, je suis capable de répondre directement également, pourquoi bois-tu alors que tu te doutes déjà de mes intentions? Ce n’est pas un peu inconscient? » demanda-t-il d’un air amusé, il savait qu’elle n’était pas tout a fait inconsciente, ou si elle l’était c’était même contrôlé. Il s’en fichait qu’elle sache qu’il avait envi d’elle, bien sûre qu’il en avait envi, il n’était pas gay, il était un vrai homme, et elle était jeune et affreusement sexy, il ne fallait pas avoir un troisième œil pour comprendre qu’il avait envi d’elle. Mais il flirtait, il s’amusait, il ne savait pas si il irait plus loin, il était amoureux de quelqu’un d’autre, et habituellement il se tenait un peu plus à carreau. Mais là il en avait assez, c’était peut-être pour être capable d’aller lui-même plus loin qu’il buvait en ce moment …

« Je pourrais te retourner la question … pourquoi ces vêtements aguichants? Tu veux m’avoir dans ton lit? » demanda-t-il d’un air moqueur.

**Alésia Collins** Sam 9 Aoû - 21:43

Alésia était contente de voir que ses paroles, que son ambition et ses souhaits plaisaient au Directeur. Il avait hâte de la voir à l’œuvre et elle ferait tout pour ne pas le décevoir. Maintenant elle avait trouvé un but dans sa vie et elle était prête à tout pour réussir. Mais pour le moment l’école n’était pas le sujet principal, du moins ça n’était pas l’occupation du moment. Alésia voyait bien le regard du Directeur posé sur elle, sur son corps si peu vêtu. Cela ne la dérangeait pas, au contraire c’était plutôt flatteur.

Alésia est une jeune femme charmeuse, joueuse et parfois très provocante, sous ses airs de petite fille sage … Elle était cash et le Directeur l’était aussi, avouant que ça ne lui déplairait pas de l’avoir dans son lit. Le Directeur lui demanda alors de façon amusée pourquoi elle buvait si elle connaissait déjà ses intentions … Inconsciente ? Non pourquoi ? Elle agissait toujours de la sorte. L’alcool, la débauche, le sexe … des vices qu’elle ne cache pas et qu’elle aime bien évidemment.

- J’aime boire, l’alcool est une merveilleuse compagnie, et il m’en faut beaucoup pour être ivre … ce ne sont pas quelques bières qui me mettront K.O. … et vous ne me faites pas peur vous savez …

Et là il rentra dans ce jeu de questions et lui demanda si elle portait ses vêtements aguicheurs pour l’avoir dans son lit. Alésia eu un petit sourire et se regarda en faisant une moue du style « Aguicheuse moi ? Mais non je suis une sainte » … Il est vrai qu’elle n’était pas beaucoup vêtue, mais si elle avait réellement voulu aguicher elle ne se serait pas habillée de la sorte.

- Figurez vous que je pensais être seule, d’où le peignoir à la sortie du bain. Pour vous aguicher ouvertement je ne me serais pas habillée de la sorte, je serais descendue dans une autre tenue. Vous savez Monsieur le Directeur, je n’ai pas besoin de boire pour avoir envie de quelqu’un ou pour allumer … quand je veux quelque chose j’ai toujours tendance à l’obtenir, surtout quand il s’agit d’un homme.

Elle lui jeta un regard amusé, se leva et retourna se prendre une bière. La troisième déjà, mais elle ne sentait pas du tout les effets de l’alcool, il lui en fallait bien plus que ça à vrai dire. Elle décapsula sa canette, prit une gorgée puis reprit la parole.

- Si j’avais voulu vous allumer je serais descendu comme ça …

Alésia posa sa bière sur le comptoir, étant revenue près du Directeur, et elle ouvrit son peignoir, le laissant tomber à terre. Elle était simplement en sous-vêtements, légèrement sexy, en soie noire. Pas pudique pour un sou la petite, d’ailleurs ça ne la gênerait même pas de se balader comme ça dans la maison à longueur de journée.

- Voilà ça c’est aguicheur. Et j’aurai fait la petite demoiselle gênée … Oh Monsieur Lawrence, je suis tellement confuse, je ne vous saviez pas déjà rentré … Tellement mignonne la petite non ?

Elle reprit la bière et se mit assise sur son tabouret, ne quittant pas le Directeur des yeux, buvant une nouvelle gorgée. Elle croisa ses jambes longues et fines, de façon délicate et sensuelle … Alésia aimait bien pousser les gens à bout, pour voir leurs limites. Elle allait voir si le Directeur était résistant et s’il avait une conscience … Un Maître ne couchant pas normalement avec ses élèves … Mais dans cette école il n’y avait rien de normal il faut l’avouer … Alors pourquoi se gênerait-il pour lui sauter dessus ?

**Jake Lawrence** Dim 10 Aoû - 20:18

Bon ben désolé si c’est pas super, mais retaper un message je suis pas championne là-dedans moi -_-

Jake n’était pas un homme qui surveillait ses paroles, provoquant? Oui souvent même et il s’en fichait. Il surveillait par contre l’étendue de ses pensées. Il ne disait pas n’importe quoi, et si cela peu vous sembler contradictoire, ce ne l’ai pourtant pas. Jake n’est pas un ignorant et il sait que certaines paroles pourraient lui apporter de nombreux ennuis. Alors il sait bien souvent que dire et dans n’importe laquelle situation. En ce moment il était en compagnie d’une étudiante qui ne mesurait pas très bien l’étendue de ses mots, mais c’était très amusant, ils se provoquaient l’un et l’autre pour connaître les limites de l’autre. Alésia touchait les bons points, et Jake savait le faire également. Ils étaient deux experts en paroles visiblement. La jeune femme lui avoua que ce n’était pas l’alcool qui allait la mettre K.O … Oh si il avait voulu faire ça ils auraient bu autre chose que de la bière tout d’abord, sil il le désirait vraiment, il avait tout un tas d’alcool très rare qu’elle ne connaissait certainement pas et très fortes également, mais il adorait les belles bouteilles, alors il faisait surtout ses achat pour leurs allures plutôt que pour l’alcool en tant que tel. Elle ajouta qu’il ne lui faisait pas peur. Jake se demandait si elle disait cela pour se convaincre ou si elle n’avait réellement pas peur. Il croyait que ce n’était pas pour se convaincre, elle n’agirait pas de ce façon sinon, elle n’avait pas peur de lui il en était persuadé. Il n’ajouta rien, il ne voulait pas parler pour le moment, il avait envi d’en entendre plus, et il savait qu’il ne serait pas déçu avec elle.

Elle lui parla alors de ses habits, puisqu’il avait dit qu’elle tentait de l’aguicher ainsi, elle ajouta qu’elle ne serait pas vêtue ainsi si elle voulait faire cela. Cela fit hausser les sourcils du directeur. Ah oui? Et comment serait-t-elle habillée si elle désirait en faire davantage? Jake imagina un costume de cuir du style un peu sado … Mais cela ne l’intrigua pas réellement. Disons qu’il préférait le peu de vêtement qu’elle portait en ce moment, sexy et simple, que quelque chose de compliqué qui en couvrait un peu trop. Elle ajouta que lorsqu’elle désirait vraiment quelque chose elle avait plutôt l’habitude de l’obtenir. Il prit une gorgée de sa bière et dit :

« Au moins ça a le mérite d’être clair … Tu sembles savoir ce qui pourrait aguicher un homme. » dit-t-il simplement pour parler un peu, et c’était peut-être pour la pousser à en faire plus. Il était curieux, même trop curieux puisqu’il était dans une impasse et qu’il s’infligeait des limites qu’il n’avait pas habituellement. Il était amoureux, et lorsqu’il était en amour, il était plus à cheval sur les principes, il évitait de coucher avec d’autres femmes, même si ce n’était pas encore réellement une relation qu’il obtenait en ce moment avec Jill. Même si elle le repoussait, il était amoureux alors il était gentleman et tout ce qui allait avec. Coucher avec une de ses étudiantes n’avait rien de très gentleman. Mais qui le saurait? Pas Jill, Mais il savait et c’était assez. Alors il était dans cette impasse difficile, il ne savait absolument pas ce qu’il devait faire. Une chose était certaine, il n’avait pas envi d’arrêter maintenant, mais si il allait trop loin et que Alésia avait réellement envi d’avoir une aventure. Qu’elle serait sa réaction si le directeur n’allait pas jusqu’au bout? Est-ce qu’il n’irait pas jusqu’au bout premièrement? Il ne montrait pas ses inquiétudes. Elle se releva et prit une autre bière. Puis elle poursuivit dans la même lancée, elle s’approcha de lui, et après avoir dit que si elle voulait l’aguicher elle serait plutôt descendue comme ça; et elle laissa tomber le peignoir. Jake prit le temps d’admirer discrètement tout de même. Il oublia rapidement le costume de cuir qui ne lui aurait pas tellement plu d’ailleurs et apprécia réellement la belle vue. Cette jeune femme avait un corps sublime, un véritable démon qui en faisait oublier énormément de choses au directeur …

Il vint pour ajouter quelque chose, puis elle poursuivit, adoptant une voix douce, une voix plutôt gamine et un petit air gêné réellement adorable. Jake n’eu aucune réaction, mais en lui-même il se vouait un véritable combat intérieur. Comment allait-t-il bien faire pour résister à cela? Il n’avait jamais cherché à résister à qui que ce soit, alors c’était peut-être le bon moment pour commencer.

« Comment pouvez-vous savoir si je tombe sous le charme? Ou si je suis aguiché en ce moment? Ce serait présomptueux de croire que je le suis non? » demanda-t-il d’une voix calme. Il ne montrait toujours rien. Il buvait sa bière tranquillement. Mais il était vrai qu’en fait il manquait un peu d’assurance, car il était totalement sous le charme et plus elle en ajoutait et plus il la désirait. Mais même si il jouait les indifférents, une petite chose marquait qu’il n’était pas tout a fait aussi impassible qu’il ne semblait l’être. Il l’avait vouvoyé alors qu’il ne le faisait pas habituellement. Pas avec ses élèves du moins, et il n’avait jamais vouvoyé Alésia alors qu’il le faisait maintenant. Il ne s’en était même pas rendu compte, alors il était bien troublé. Il restait simplement à voir si Alésia avait remarqué ce petit détail et qu’elle le comprenait, d’ailleurs si elle lui balançait en pleine figure qu’il l’avait vouvoyé, lui-même saurait ce que cela signifiait et il ne serait probablement pas très fier … »

**Alésia Collins** Dim 10 Aoû - 20:54

Alésia ne prétend pas plaire à tout le monde, car après tout les goûts et les couleurs ça ne se discute pas. Mais elle se savait jolie et séduisante, elle savait aussi comment faire pour plaire. Maintenant peut-être qu’elle n’était pas du tout le genre du Directeur, mais elle en doutait franchement. Après elle ne savait pas grand-chose sur sa vie, peut-être voyait-il quelqu’un en ce moment, il était peut-être du genre fidèle … Mais ça elle allait bien finir par le savoir n’est-ce pas ? En tout cas il était séduisant, malgré la différence d’âge, et elle ne dirait certainement pas non s’il tentait quoi que ce soit. Mais était-ce bien sérieux de coucher avec son Directeur ? … Non pas vraiment … Mais avait-elle déjà fait quelque chose de sérieux dans sa vie ? Pas vraiment non plus. Alors elle ne se posait pas spécialement de questions.

Alésia venait donc de faire tomber son peignoir, de faire la petite fille et tout … Le Directeur cachait bien ce qu’il ressentait, mais en même temps ça n’étonnait pas Alésia. Lui il était pro, il savait duper les gens, il savait beaucoup de choses. Alors cacher son envie pour une femme, il devait savoir le faire aussi.
La demoiselle était à nouveau assise près du Directeur, les jambes croisées, la bière à la main, en sous-vêtements … Elle le connaissait depuis quelques heures seulement … mais ça ne la dérangeait absolument pas, elle avait déjà fait bien pire. Non pas qu’elle soit une fille facile, loin de là, enfin … non elle ne se laisse pas faire par n’importe qui.

Jake reprit la parole et immédiatement quelque chose titilla la demoiselle. Jusqu’à présent il l’avait toujours tutoyé … et voilà qu’il utilisait maintenant le vouvoiement … Etrange n’est-ce pas ? Comment pouvait-elle savoir si il était sous le charme ? Oh ça c’était facile à vérifier en faite, mais elle n’allait pas le lui dire. Elle se contenta donc d’un petit sourire en coin et bu une nouvelle gorgée de bière bien fraîche.

- Tu sais … oh pardon … moi je dois vous vouvoyer …Toutes mes excuses. Je disais donc … vous savez je ne prétend pas plaire à tout le monde. Et si vous n’êtes pas sous le charme alors je pourrais me balader en sous-vêtements tout le temps, ça ne devrais pas vous gêner n’est-ce pas ?

Elle haussa les sourcils l’air interrogateur, puis elle se leva, prenant soin de d’abord reposer ça canette de bière sur le comptoir. Elle ne le quittait pas des yeux une seule seconde. Elle s’approcha de lui, se collant à lui en fait et lui dit :

- Et si vous n’êtes pas sous le charme je pourrais me blottir des fois dans vos bras si j’ai un coup de mou non ? Comme ça quoi …

Et là elle colla son corps au sien, se relevant un peu sur la pointe des pieds pour aller poser son visage dans le creux du cou du Directeur. Alésia souriait intérieurement tout en entourant ses bras autour de son cou. Elle murmura alors à son oreille, de façon très … sensuelle …

- Hein dite moi, ça ne vous faire rien ça de m’avoir tout contre vous, mon corps presque nu collé au votre …

Et là elle se décolla aussi rapidement qu’elle s’était collée à lui. Elle décida d’ajouter une phrase, une petite phrase qui allait très certainement le mettre mal à l’aise …

- Au fait, ne commencez pas à me vouvoyez ça me fait vraiment bizarre vous savez …

Elle eu un sourire amusé et se remit assise sur son tabouret, attrapant au passage sa bière dont elle bu une gorgée sans quitter le Directeur des yeux. Alésia jouait et ça l’amusait terriblement … elle adorait ça … déstabiliser, aguicher, provoquer … Surtout avec les hommes, ils pouvaient se montrer si faibles par moment, s’en était presque jouissif. Et là sur son visage elle avait un air si sage … Personne ne pourrait, en la voyant, imaginer qu’elle pouvait être ainsi.

**Jake Lawrence** Dim 10 Aoû - 21:55

Jake commençait à avoir chaud, et c’était malheureusement quelque chose que l’ont ne pouvait pas cacher n’est-ce pas? Mais Jake n’était pas assez faible pour tomber aussi facilement. Mais il y avait quelque chose de fort chez cette femme, niveau séduction elle remportait la palme d’or, il n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi provoquant, et pourtant il avait rencontré des gens de toutes sortes. Des femmes qui désirait le faire faiblir en utilisant leur corps il en connaissait, mais Alésia était jeune, et rare étaient celles qui avaient autant d’expérience ou qui l’avait aussi naturellement à cet âge là, alors qu’elle était au sommet de sa beauté probablement c’était un atout majeur qu’elle ne devait pas négliger, et qu’elle ne négligeait visiblement pas. Une criminelle devait être intelligente, mais c’était bien triste à dire, mais le physique était également très important. Alésia était une femme véritablement séduisante, qui faisait craquer le directeur. Alors que ce dernier n’était pas certain si de si il pouvait craquer sans ensuite le regretter auprès de Jill. Il prit une gorgée de sa bière, restant pensif, il cherchait à toute allure, il devait bien y avoir un moyen de se sortir de cette impasse. Bien sûre, il en existait des tas. Mais bien avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, elle poursuivit, sans laisser tomber. Elle voulait gagner, et c’était devenu une sorte de combat, ce qui rendait Jake nerveux c’était de perdre ce petit combat contre une débutante. Elle l’aborda alors, le tutoyant et s’excusant, disant qu’elle devait le vouvoyer. Elle termina en disant que si il n’était pas sous le charme alors elle pouvait se balader en sous-vêtement dans sa maison tout le temps. Malgré le stress, Jake restait impassible, mais la remarque l’amusa.

« Sous le charme ou non si tu te promènes en sous-vêtement dans ma maison tu pourras rester autant de temps que tu voudras! » dit-t-il en riant. Il prit une autre gorgée de sa bière la terminant de ce fait. Bien sûre c’était une blague, si elle se baladait ainsi en sous-vêtement à longueur de journée, il risquait d’attirer l’attention, et William Connors se ferait un plaisir de tomber sur son cas. Et Jill … Il aimait mieux ne même pas y songer. Bref il aurait de gros ennuis. Il blaguait mais il espérait bien qu’elle continuerait à dévoiler ses charmes par contre, mal à l’aise ou pas, elle était agréable à regarder, et le mot était bien faible. Elle se releva alors, laissant sa bière sur le comptoir, lui il ne bougeait pas, ne faisant qu’observer la jeune femme. Elle vint se coller contre lui, disant que si il n’était pas charmé elle pourrait se blottir contre lui lorsqu’elle aurait un coup de mou. Jake rit doucement et dit :

« J’ai une grande âme, alors je pourrai te consoler dès que tu auras besoin de réconfort. »

Il avait toujours un truc à répliquer, et il avait l’air sincère en plus. Il était très fort lui aussi, mais toujours pas conscient qu’il avait fait une erreur. Une si petite erreur, mais très détestable dans le contexte présent. Elle était collée contre lui, il avait l’impression d’avoir le soleil directement contre lui tellement il avait chaud, il ne savait pas si c’était facilement remarquable, mais il avait vraiment chaud. Elle entoura alors ses bras autours de son cou et murmura quelques mots à son oreille, elle voulait gagner, et visiblement elle avait tous les atouts de son côté pour le faire. Elle ne voulait pas simplement le charmer et lui faire perdre les pédales, elle se fichait de sa réaction, tant qu’il en avait une. Elle lui demanda si sa lui faisait rien, de l’avoir contre elle comme cela, le corps pratiquement entièrement nu. Il haussa les sourcils pendant qu’elle ne pouvait pas le voir. Il avait le choix, il disait une autre stupidité, il laissait tomber et succombait, ou bien il mettait fin immédiatement à ce petit jeu. Faites vite votre choix Monsieur Lawrence!

« Tu me donnes des chaleurs, mais tu n’es pas complètement nue, alors je résiste! » dit-t-il avec un mince sourire lorsqu’elle se décolla de lui. Puis elle ajouta autre chose, qui fit perdre son sourire au directeur. Lui demandant de ne pas la vouvoyer. Quoi? Il n’avait pas … Puis il se remémora un peu ce qu’il avait dit, elle avait raison, il l’avait bel et bien vouvoyé. Il était un imbécile.

« Je testais d’autres tournures de phrases … » dit-t-il d’un air peu convaincu. Il n’était pas fier. Elle avait gagné. Il pouvait continuer encore maintenant. Mais il n’était pas mauvais perdant, et puis, elle pouvait apprendre de ses erreurs, et lui également. Il n’était pas parvenu à résister devant elle. Il ne lui avait pas sauté dessus, mais il avait fait une erreur, et elle l’avait immédiatement repérée. Encore une fois elle le surprenait. Même si ça ne lui plaisait pas réellement en ce moment. Il fronça les sourcils quelques instants, il était un peu contrarié, mais pas en colère, au contraire c’était une élève exceptionnelle. Elle se plairait dans cette école, il en était maintenant persuadé.

« D’accord, tu as gagné, je suis sous le charme. » commença-t-il sérieusement tout en s’approcha d’elle. Il poursuivit en disant : « Tu m’as battu sur mon propre terrain, et ça ne manque pas de m’impressionner. Mais je me demande ce que tu vas faire, si je décide de rester indifférent à ton charme. Disons que je suis charmé, mais que je m’en fiche? » Il recula un peu, perdant peu à peu son air sérieux pour recouvrer un regard joueur. Il avait envi d’amuser encore. Et puis au pire, il ferait l’amour avec elle. Il était un criminel, il saurait bien le cacher à Jill n’est-ce pas? Il prit sa bière dans ses mains et prit une gorgée.

« Je crois qu’une fille comme toi ne pourrait pas vivre sans attention. » ajouta-t-il. Il lui fit un sourire malicieux et se détourna d’elle, peut-être que ce soir il devait aller un peu plus loin niveau alcool. Il sortit une bouteille de vin, une bonne bouteille. Qu’il déboucha lentement, sans regarder Alésia, se demandant si elle allait réagir immédiatement à sa provocation.

**Alésia Collins** Dim 10 Aoû - 22:57

C’est fou comme Alésia pouvait s’amuser … et cette conversation lui apportait beaucoup. Elle observait discrètement tous les faits et gestes du Directeur, elle analysait le tout, en plus de ses paroles … Les sens de la demoiselle étaient tous en éveils, son cerveau fonctionnait au maximum … chaque chose devenait un travail, une épreuve, tout était bon à prendre … Elle testait le Directeur sans gêne et il devait peut-être être impressionné par le culot et par les capacités de la demoiselle. Mais le Directeur la poussait inconsciemment à être ainsi … Parce qu’elle voulait lui prouver qu’il avait raison de la garder dans son école, de l’avoir prit sous son aile … Et puis il fallait l’avouer, le Directeur la provoquait et répondait sans cesse aux provocations de la jeune femme, ça ne l’aidait pas à stopper le jeu.
Pour le moment elle n’avait pas besoin de réconfort et elle s’en doutait, d’ailleurs elle n’en avait presque jamais besoin, rares étaient les jours où elle versait une larme …

Non pour le moment elle s’amusait et elle comptait bien gagner. Sauf que le Directeur n’était pas un homme facile à avoir et ça rendait le jeu encore plus existant. Il avoua tout de même qu’elle lui donnait des chaleurs, mais n’étant pas complètement nue, il résistait. Attention, ça n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde ça, il devait se méfier de ses paroles … Et il risquait d’être surprit si elle le prenait au mot.
Il l’avait vouvoyé et elle venait de le lui faire remarquer, mine de rien quoi …Il chercha à se justifier et Alésia ne pu s’empêcher de lever les yeux au ciel en l’écoutant. Il n’était pas crédible, mais alors pas tout du et il le savait bien. Pourtant il ne semblait pas en colère … agacé peut-être, mais pas énervé.

Elle avait gagné selon elle, l’ayant battu sur son propre terrain, avouant également qu’elle l’impressionnait. Mais ce gros malin poussait encore le jeu …lui demandant ce qu’elle ferait si restait indifférent à son charme, s’il ne faisait rien même si elle l’attirait. Le Directeur avait un regard fort intéressant, le même qu’Alésia … Il était joueur, et elle aussi, ça tombait bien. Il se recula, et elle ne û s’empêcher de sourire lorsqu’il ajouta qu’une fille comme elle ne pourrait pas vivre sans attention … Alésia aurait voulu rire, mais elle se contenta de boire une nouvelle gorgée, regardant Jake qui sortit une bouteille de vin, en lui tournant le dos.

- Vous vous trompez … je n’agis pas pour les autres, j’agis pour moi et moi seule. Ce que les autres pensent ou m’apporte je m’en contrefout Jake …

Elle venait de l’appeler par son prénom … Ici elle n’était pas son élève et elle venait donc de se le permettre … Un peu de provocation aussi …

- Maintenant vous dites que vous résistez parce que je ne suis pas nue … c’est ça que vous voulez ? Alors venez me déshabiller si vous êtes un homme … Ou alors …

Alésia souriait … elle allait jouer la provocation maintenant et tester les nerfs de Monsieur le Directeur. Elle se releva subitement de sa chaise et se dirigea jusqu’à Jake. Là elle le poussa un peu et grimpa sur le plan de travail, l’attrapant entre ses jambes qu’elle referma autour de sa taille. Elle le regardait silencieusement pendant quelques secondes.

- Maintenant si vous ne voulez pas de moi, essayez donc de me décrocher …Si vous voulez, je peux retirer mon soutien gorge pour voir si vous résistez toujours …

Alésia le tenait toujours pas la taille, et elle glissa une de ses mains sur son propre dos, tenant l’agrafe de son soutien-gorge. Elle avait un regard provocateur et ne pu s’empêcher d’ajouter :

- Alors ? Je fais quoi Jake ?!

Elle insista en disant son prénom …lui faisant peut-être comprendre qu’il ne fallait pas rester bloquer sur la relation étudiante/directeur … Après tout elle n’avait pas encore passé son premier jour d’école, elle n’était donc pas encore vraiment étudiante dans son Université non ?!

**Jake Lawrence** Dim 10 Aoû - 23:25

Le directeur s’occupait plus attentivement de sa bouteille de vin que de la jeune femme. Il l’écoutait mais ne la regardait pas. Il savait qu’il avait raison. Elle ne pourrait plus rester sans rien faire. Et lui il finirait par craquer, il le sentait, il ne pourrait pas pousser le jeu encore bien longtemps, même si il avait plus d’un tour dans son sac et que c’était d’autant plus vrai pour elle. Il poursuivait, il ne se cachait pas de vouloir connaître les limites de la jeune femme, tout en découvrant ses propres limites, ce n’était pas la première fois qu’il s’amusait de cette façon, mais il ne l’avait jamais fait sans la moindre retenue, il avait oublié qu’il tenait à une jeune femme qui ne serait pas heureuse du tout d’apprendre qu’il avait couché avec quelqu’un d’autre, avec une de ses élèves d’autant plus. Elle lui dit qu’il se trompait, alors qu’il était dos à elle cette réplique le fit sourire, non non, il ne se trompait pas. Elle avait besoin d’attention. Elle ajouta qu’elle se fichait de l’opinion des autres, ça il la croyait, mais ça n’empêchait pas qu’elle devait avoir le regard des autres rivé sur elle, et c’était pareil pour le directeur, il adorait charmer, surprendre, ils étaient identique sur ce point là, sur beaucoup de points d’ailleurs. Il fut surprit de l’entendre l’appeler par son prénom. Il lui jeta un petit regard alors qu’il s’efforçait d’ouvrir la bouteille de vin. Il avait soudainement un mauvais pressentiment, il sentait qu’elle n’allait pas en rester là. Puis ce qu’elle ajouta le laissa littéralement sans voix! Elle lui lançait un défi, une provocation assez stupide d’ailleurs, elle tombait un peu plus bas, ce n’était même pas digne d’elle. Il comprit qu’elle n’était pas indifférente, si à l’origine il ne savait pas si elle avait réellement envi de l’avoir dans son lit, là il comprit qu’elle en avait peut-être un peu envi. C’était flatteur, mais il savait qu’il avait du charme, elle ne lui apprenait rien. Il n’irait pas la déshabiller pour lui prouver qu’il était un homme, mais visiblement elle l’avait comprit assez rapidement ça. Encore plus rapidement qu’il ne l’aurait pensé.

Elle se redressa, le bouscula et tout se passa assez rapidement. Elle était assise sur le comptoir, l’enroulant de ses jambes pour l’empêcher de bouger. Il ne chercha pas à se sortir de là, il savait qu’il le pourrait bien si il en avait envi, mais il remarqua qu’elle le tenait tout de même fermement. De ce point de vue, il avait une sacrée belle vue sur son corps, bon sang, Si il n’arrivait pas à tenir aussi longtemps qu’il le désirait il ne pourrait même pas être certain de ce qu’il avançait. Mais une chose était certaine, de l’attention en faisant ce qu’elle faisait en ce moment, elle en avait. Il devait … l’ignorer. Elle posa les mains sur son soutien-gorge, lui faisant se morde la lèvre inférieure. Geste qui trahissait comment il se sentait, mais il n’avait plus besoin de le cacher, il avait déjà dit qu’il n’était pas indifférent à son charme. Il avala difficilement, de toute manière si elle continuait, elle comprendrait d’une autre façon bien propre aux hommes et il ne pourrait plus poursuivre le petit jeu. Il perdrait une deuxième fois, et celle fois-çi parce qu’il la laissait colée contre lui un peu trop longtemps … Il devait continuer. Il leva le regard de sur elle, en le poussant, sa bouteille de vin était restée sur l’autre comptoir derrière elle. Il demanda :

« Ce que j’en dis? Tu me donnes soif … Tu ne pourrais pas au moins me donner ma bouteille de vin? » dit-t-il sérieusement. Il avait parlé d’un air détaché, comme si il n’était pas du tout touché par le fait qu’elle risque de détacher son soutien-gorge d’une minute à l’autre. À ce moment là, le directeur était bien conscient qu’il devrait mettre un terme à son petit jeu, car il y avait des choses plus difficilement dissimulable, comme une bosse dans le pantalon, qui n’avait pas encore fait surface, mais que si elle restait bien contre lui et qu’elle se déshabillait, ne tarderait pas à se faire sentir…Si il s’amusait de cette façon, ce n’était pas parce qu’elle était son élève. Il la trouvait particulièrement intelligente et tentait de la piéger, mais peut-être que niveau charme elle le surpassait déjà?

**Alésia Collins** Lun 11 Aoû - 10:03

Le Directeur ne bronchait pas pour le moment et il ne cherchait pas à se défaire de cette étreinte … Alésia le provoquait, dieu qu’elle adorait ça … Lorsqu’elle mit la main sur l’agrafe de son soutien-gorge, prête à l’ouvrir, Jake se mordilla la lèvre inférieure, ce qui fit sourire la demoiselle. Il ne cachait plus le fait qu’il n’était pas indifférent à son charme et c’était tant mieux. La jeune femme attendait les réactions du Directeur, se demandant comment il allait se sortir de là, parce qu’elle en était sûre, il n’allait pas céder aussi facilement. Non entre eux il y avait beaucoup de provocation, et céder facilement ça n’était pas très intéressant, chacun voulait voir les limites de l’autre et ça pimentait les choses, du moins selon Alésia.

Jake parvint finalement à prendre la parole et lui dit qu’elle lui donnait soif … pas étonnant ça d’ailleurs, la chaleur avait monté d’un cran, même chez la demoiselle. Il lui demanda donc sur un ton sérieux et détaché si elle pouvait lui donner la bouteille de vin. Alésia eu un sourire et sans quitter l’homme des yeux, elle attrapa la bouteille qui était dans son dos. Elle était débouchée et Alésia ne se gêna pas pour boire directement à la bouteille … Bon vin d’ailleurs, certainement un des meilleurs qu’elle avait pu boire jusqu’à ce jour. Elle posa la bouteille à côté de sa cuisse gauche, sur le comptoir.

- Vous n’êtes pas sensible, très bien Jake … je vais donc pouvoir faire ce que je veux, ça ne devrait pas vous gêner plus que ça …

Elle ne le quittait pas des yeux, pas du tout … Elle approcha son visage du sien et se colla à lui pour lui faire un câlin … Ben quoi un câlin c’est rien non ?! Sauf que le visage de la demoiselle se perdait dans le cou du Directeur. Elle sentait son souffle chaud se répandre sur la peau de Jake, alors que ses doigts caressaient ses cheveux. Son nez se frotta ensuite doucement à sa joue légèrement piquante à cause de la barbe naissante et ses lèvres frôlèrent les siennes, alors qu’elle souriait. Puis elle se recula à nouveau, réellement amusée par ce petit jeu.

- C’est génial, on pourra faire ça plus souvent si vous résistez.

A cet instant, et sans qu’elle ne le fasse exprès, une bretelle de son soutien-gorge glissa le long de son bras, laissant son épaule complètement nue. Elle regarda sa bretelle en souriant puis elle reporta son regard sur le Directeur. Maintenant elle allait être cash, fini la petite fille mignonne, maintenant elle ne jouait plus vraiment.

- Je vais être franche avec vous Jake … je ne pourrais pas rester longtemps ici si vous me résistez … j’ai envie de vous et il me sera très difficile de supporter votre ignorance … Vous savez quand on désire quelque chose mais qu’on arrive pas à l’obtenir, ça n’est pas agréable … Je n’ai pas envie de me retenir … Alors dites moi clairement que je ne vous fais pas envie, ce dont je doute franchement et ça sera vite vérifiable … Si vous avez besoin de boire pour vous lâchez faite le …Mais sinon cessez de me regarder ainsi car je ne pourrais plus me contrôler bien longtemps.

Alésia n’avait plus du tout une attitude de petite fille. Non là elle était bel et bien une femme, charmeuse, charmante et sexy, qui savait ce qu’elle voulait. S’il ne l’envoyait pas chier clairement, elle le travaillerait au corps … Le souci étant que si il l’envoyait chier, elle risquait de se mettre en colère et de détruire quelque chose sur son passage. Alors dans tous les cas, il avait intérêt à s’y prendre correctement avec elle. N’oublions pas, Alésia est une tueuse qui ne contrôle pas forcément ses pulsions …

**Jake Lawrence** Lun 11 Aoû - 20:14

Jake n’était jamais violent ou agressif envers une femme. Si ils en étaient rendus là, il l’avait bien cherché. Il n’avait pas l’habitude de rencontrer une femme telle que Alésia, il avait exagéré et maintenant le jeu ne pouvait pas s’arrêter comme cela. Encore une fois il était le perdant. Bref aussi bien dire que ce soir il était nul à chier. Mais ce n’était plus réellement important en ce moment. Il cherchait davantage à ce contrôlé, qu’à essayer de gagner. Alésia était la fille la plus entreprenante qu’il avait connu, et il désespérait vraiment d’être amoureux de Jill, il aurait pu s’éclater. Il était habituellement celui qui troublait, mais avec le manque d’assurance qu’il avait en ce moment, à cause de l’amour, il n’était pas le dominateur, elle le dominait sur toute la ligne. Il savait qu’elle avait besoin d’attention. Mais elle savait également comment en obtenir et même Jake était à cours d’idées pour l’ignorer. Elle savait qu’il ne pouvait pas résister alors à quoi bon poursuivre ce petit jeu? Il ne pouvait plus la repousser, il avait été trop loin, il verrait par la suite comment il se sentait avec Jill et tout ça. Ça n’avait pas été dans son intention de coucher avec elle. Lors qu’il parla de la bouteille de vin, elle attrapa cette dernière et en prit une gorgée. Une si bonne bouteille et elle buvait directement au goulot. Remarque, ça ne le dérangeait pas du tout, il tentait surtout de se changer les idées. Elle posa ensuite la bouteille et fit la remarque que puisqu’il n’était pas sensible elle allait pouvoir faire ce qu’elle voulait. Alors qu’il tentait de toujours de l’ignorer, il reposa son regard sur elle, tout dépendait de ce qu’elle voulait … Il ne tarda pas à le savoir. Elle se colla contre lui, il sentit son souffle contre sa peau, ses mains dans son cou et dans ses cheveux, il était dans l’incapacité totale d’ignorer cette fille, c’était un fait. Elle frotta son nez contre ses joues, glissa ses lèvres sur les siennes … Elle le faisait fondre, et elle le savait très bien!

Elle se recula ensuite, le fixant avec un sourire, elle s’exclama que c’était génial et qu’ils pourraient faire ça plus souvent si il résistait. Il haussa les sourcils. Elle allait le rendre fou. Il n’y avait pas d’autres mots, si il résistait plus longtemps il deviendrait fou. Et puis, à quoi bon d’avoir ce genre de pensée, il était un criminel, pourquoi se mettait t’il se genre de limite? Il pouvait bien aimer Jill et passer du bon temps en bonne compagnie non? Comme pour appuyer ses pensées, une bretelle de son soutien-gorge glissa. Le directeur fronça les sourcils, ce n’était pas une très bonne façon de penser, mais il allait se laisser aller maintenant, terminé de jouer, du moins pour ce jeu là. Et ce devait l’être pour elle également vu ce qu’elle lui disait. Elle était toujours directe, peu importe l’occasion. Pour Jake c’était un peu plus difficile, mais il avait prit sa décision. Il resta un long moment à la regarder puis finalement, et soudainement, il approcha son visage du sien et l’embrassa longuement, fougueusement, montrant toute l’envie qu’il ressentait pour elle en ce moment. Il l’avait assez fait jouer et attendre, maintenant il pouvait lui montrer à quel point il la désirait vraiment. Il titilla sur un point par contre. Il se décolla de contre elle et dit :

« Besoin de quoi pour faire quoi?! Tu as un sacré culot! » S’exclama-t-il sérieusement. Il la fixa durant un moment puis il repoussa la bouteille de vin. Ensuite il se réattaqua à sa bouche, glissant ses mains derrière la tête de la jeune femme lui caressant la peau du cou et des épaules. Si elle croyait qu’il avait besoin de boire pour se lâcher elle le connaissait mal. Mais il fallait également avouer qu’il venait de se faire avoir par une simple petite provocation, vraiment il avait de quoi s’amuser, Jake qui savait se contenir dans toutes les circonstances était loin d’être contenu en ce moment. Il ne pouvait plus lui résister, et il avait besoin de ça maintenant. Et puis il fallait avouer qu’avec Jill dans le décor, il y avait quelques semaines qu’il n’avait rien fait du tout. D’accord en ce moment il en avait beaucoup envi, mais elle n’était pas net non plus, pourquoi elle en avait tant envi d’abord, elle pouvait certainement avoir tous les jeunes hommes qu’elle désirait. Cette idée le calma un peu, il poursuivit le baiser puis se décolla lentement. Il glissa une main dans les cheveux de la jeune femme et dit d’une voix basse :

« Tu es trop jeune, revient me voir dans 5 ans d’accords! » dit-t-il en l’attrapant délicatement en dessous des cuisses pour la faire descendre. Il s’éloigna d’elle, prit la bouteille de vin et monta les escaliers en direction de sa chambre. C’était faux, totalement faux, il avait agi rapidement pour qu’elle ne s’en rende pas compte mais elle était loin d’être idiote, C’était Jill, Alésia le troublait, il n’avait jamais ressentit le besoin d’aller voir ailleurs, même lorsqu’il était amoureux et qu’il s’abstenait d’être trop près des autres femmes. Il jura silencieusement lorsqu’il fut en haut des escaliers, il était en colère, car bon sang, qu’est-ce qu’il désirait Alésia en ce moment! Disons qu’elle ne devait pas être de meilleure humeur que lui en ce moment. Il venait de la planter là assez sérieusement d’ailleurs …Il soupira et s’arrêta devant sa porte de chambre. Il savait qu’il venait de faire une erreur, mais il en évitait une autre, dans tous les sens, il était perdant …

**Alésia Collins** Mar 12 Aoû - 10:27

Jouer c’est bien, mais au bout d’un moment Alésia se lasse et préfère passer aux choses sérieuses. La patience est une vertu qu’Alésia ne possède pas vraiment et elle allait devoir apprendre ça c’était certain, sinon elle craquerait trop rapidement et ses nerfs lâcheraient.
Maintenant elle avait été claire avec lui et elle attendait de voir comment il allait réagir. Il la regarda longuement et un silence s’installa entre eux. Et finalement il s’approcha d’elle et l’embrassa, un baiser long et fougueux, montrant l’envie qu’il avait pour elle, envie partagée … Mais Monsieur avait été gêné par un point et lui prouva qu’il n’avait pas besoin de boire pour aller plus loin. Alésia souriait alors qu’il repoussait la bouteille de vin.

- Mais je vous crois Jake …

Il reprit possession des lèvres de la demoiselle, caressant ses épaules et son cou, alors qu’elle glissait ses doigts dans les cheveux du Directeur, dégustant ce baiser, jouant avec la langue malicieuse de Jake. Le baiser durait et Alésia ne s’attendait absolument pas à ce qu’il allait faire …Au bout d’un moment, alors qu’Alésia était franchement chauffée il faut l’avouer, Jake se recula et glissa sa main dans les cheveux blonds d’Alésia et lui dit qu’elle était trop jeune et qu’il fallait qu’elle revienne le voir dans cinq ans. Sur le coup Alésia cru à une blague, mais non il ne plaisantait pas là.

- Pardon ?!!

Il la fit doucement descendre du plan de travail et s’éloignant d’elle, embarquant avec lui la bouteille de vin. Alésia était entrain de bouillir de l’intérieur, le regardant s’éloigner et rejoindre sa chambre. Là il se foutait vraiment d’elle et ça n’allait pas se passer comme ça c’était évident. Mais d’abord une bière … elle ouvrit le frigo et en sortit une qu’elle décapsula. En quelques gorgées la canette fût vidée et sous la colère, Alésia éclata la bouteille en verre à terre. La jolie petite fille était partie, la femme fatale aussi … la colérique venait de prendre la place, cette partie de sa personnalité qui faisait d’elle une criminelle.
Alésia quitta la cuisine et monta rapidement l’escalier. N’ayant pas encore visité les chambres, elle ne savait pas où se trouvait le Directeur. Alors sans bruits, elle avança dans le couloir, écoutant discrètement à chaque porte. Puis soudain un bruit … il était là.

Alésia ouvrit la porte sans frapper et resta dans l’encadrement de la porte pendant quelques secondes à foudroyer le Directeur du regard … Elle essayait de contrôler ses nerfs et ça n’était franchement pas facile. Elle s’avança alors rapidement, claquant la porte derrière elle et le poussa sans le faire tomber.

- Vous vous foutez de ma gueule c’est ça ? Vous êtes qui pour agir de la sorte hein ? Je ne suis pas une gamine Jake, l’âge ne fait pas la maturité … Vous vous rendez seulement compte que vous m’avez mit en colère et que le dernier à m’avoir mit en colère est mort ?! Un peu inconscient de votre part je trouve.

Le visage de la demoiselle était fermé et il pouvait facilement lire la colère dans son regard. Oui il avait été inconscient, bien qu’il soit un pro et qu’il savait se défendre … Mais Alésia pouvait se montrer réellement incontrôlable et ça n‘est pas une chose à négliger.

- Vous avez besoin de quoi pour vous décoincer hein ? C‘est pas l’alcool … ok c’est quoi ? La violence ? J’peux vous frapper, vous pouvez me frapper … vous savez je suis très ouverte niveau sexe hein ! Vous me prenez pour quoi pour une débutante ?

La colère montait toujours, la provocation aussi sûrement et du coup elle le gifla sans le quitter des yeux. De son entrée dans la chambre à la gifle, tout s’était passé rapidement et Alésia n’avait pas vraiment laissé le temps au Directeur d’en placer une. Mais là il allait pouvoir agir …

**Jake Lawrence** Mar 12 Aoû - 18:03

Jake ne croyait pas qu’elle viendrait le rejoindre, mais visiblement, il ne l’impressionnait pas une seule seconde, mais vraiment pas. Mais là le directeur avait choisi la fuite, il ne croyait pas que donner la moindre explication à cette jeune femme servirait à quelque chose. Il aimait Jill et puis? Il l’avait aguiché, il avait joué à un jeu dangereux, il devait assumer et il ne l’avait pas fait. Il ne pouvait pas s’amuser avec Alésia pour ensuite la planter là. Il le savait, mais il savait également qu’il aurait dû cesser le jeu dès qu’il avait comprit qu’il était fait ainsi, qu’il avait l’impression de tromper Jill alors qu’il ne sortait même pas avec elle. C’était peut-être le genre de chose qui dépassait un homme, Jake avait perdu le control et maintenant il se retrouvait devant une jeune femme qui lui en voulait un peu trop … Avant qu’elle n’entre précipitamment dans sa chambre, il venait de s’asseoir sur le bout de son lit. La bouteille de vin entre les mains, il en prit une bonne gorgée, visiblement cette bonne bouteille n’allait pas être bu avec des coupes … Jake avait toujours eu le don de laisser son esprit dévier vers des sujets moins intéressants, comme le fait de ne pas boire sa bouteille de vin avec une coupe … Enfin bref, il venait de s’installer sur le lit, et il fixait directement devant lui, le regard dans le fixe il se demandait encore ce qu’il devait faire, mais surtout avec Jill. Elle ne l’aimait pas. Elle avait peur de lui il en était persuadé. Mais c’était un peu normal, il avait beau être charmant et joueur, il n’en restait pas moins un criminel et elle était la mieux placée pour le savoir puisqu’elle était son avocate. Il avait beaucoup de confiance en elle, elle savait beaucoup de choses sur ses activités, et c’était d’ailleurs pour cela qu’il lui avait offert le poste de directrice-adjointe de son école. Il voulait qu’elle soit près des jeunes, qu’elle s’attache, qu’elle n’ai aucune envie de le trahir. Il doutait qu’elle agisse d’une telle façon, mais il prenait toujours des précautions, il ne fallait pas le sous-estimer.

Alésia poussa la porte de sa chambre, il n’avait pas prit la peine de verrouiller. Un peu trop d’alcool ce soir … Il releva la tête vers elle, pour l’entendre lui hurler après. D’accord, elle n’était pas contente c’était évident. Mais que pouvait-t-il donc faire? Il haussa les sourcils lorsqu’elle lui dit qu’il l’avait mit en colère, et que le dernier à avoir fait ça était mort … Oui elle avait vraiment besoin de se contrôler. Elle lui faisait presque peur. Il resta assied sur le lit, et alors qu’il allait se lever et parler, elle s’approcha rapidement et le gifla violement. Il retomba assied sur le lit, il ne s’attendait pas à un tel coup, et avec une telle force! Il ouvrit la bouche surprit. Elle lui demanda de quoi il avait besoin, si ce n’était pas d’alcool, de la violence? …

…

« Non! Tu ne me frappes pas! Je … je ne sais pas! D’accords?! Je n’en sais rien maintenant! » dit-t-il plus sèchement. Il ne rigolait plus, ce n’était pas un jeu, il ne savait vraiment pas comment agir maintenant. Il se releva et s’arrêta devant elle quelques instant, il n’était pas furieux, simplement confus. Il se mit à faire les cents pas dans sa chambre. Il ne savait pas ce qu’il devait dire ou faire pour apaiser un peu la colère de la jeune femme. Il marcha ainsi durant un bon moment puis il s’arrêta. Il prit une grande inspiration, et dit d’une voix plus calme en revenant vers elle.

« Écoute, j’ai fais l’idiot alors que je n’aurais pas dû, va donc te coucher maintenant … je crois que ce sera plus simple pour tout le monde. »

Pas le moindre tact. Il ne pouvait tout de même pas expliquer à une femme qu’il en aimait une autre, d’autant plus que c’était en très grande partie sa faute, et Jake n’était pas le genre d’homme qui aimait se justifier, il assumait la plupart du temps ses erreurs, mais là assumer voudrait dire soit s’expliquer vraiment très clairement, ou bien coucher avec elle. Il doutait que son calme légendaire en ce moment soit réellement contagieux, Alésia semblait bouillir sur place et il sentait qu’il mangerait un autre coup bientôt. Il comprenait que ce n’était pas suffisant, alors rapidement il l’embrassa de nouveau, avec beaucoup de passion, mais il y mit fin rapidement

« Bon sang Alésia, tu es une femme superbe et je te désire vraiment … Mais l’erreur était de t’aguicher ce soir alors que je suis dans cet état … » commença-t-il en pointant la bouteille de vin, oui il avait beaucoup bu, bien plus qu’à l’habitude, il poursuivit en disant : « … Et que je ne peux pas … »

Il lui montrait qu’elle lui faisait vraiment envi, d’ailleurs il ne savait même pas comment il faisait pour s’arrêter simplement au baiser. Dès qu’il avait posé ses lèvres sur les siennes et qu’il l’avait embrassé la chaleur l’avait de nouveau envahi, il avait envi d’elle, mais un léger détail l’empêchait d’aller plus loin, si au moins Jill le repoussait ouvertement, il n’aurait plus la moindre gêne …

**Alésia Collins** Mar 12 Aoû - 19:16

Le Directeur était surprit par la gifle, peut-être même par la force de la gifle. S’il avait pu douter du caractère dangereux de la demoiselle, et bien là il en avait la preuve. Oui elle s’emballait vite, elle s’énervait très facilement et se contrôlait difficilement. Et encore là il avait de la chance parce qu’elle faisait des efforts surhumains pour ne pas le frapper plus. Elle sentait cette colère en elle, ça la perturbait presque parce qu’elle ne comprenait pas comment elle pouvait être si douce et si violente à la fois. La gifle fit tomber Jake sur le lit et l’étonnement se lisait sur son visage. Il ne s’était certainement pas attendu à ça.
Il ne voulait pas de violence, en fait il ne savait pas du tout ce qu’il voulait là maintenant, il était complètement paumé et parlait sèchement à Alésia, montrant qu’il n’était pas spécialement joyeux en ce moment, ce qui en fait était normal n’est-ce pas ?

Maintenant ils ne jouaient plus, c’était fini. Jake se releva et la regarda pendant quelques secondes sans rien dire. Alésia le fusillait du regard, respirant rapidement sous la colère. Puis il se mit à faire les cents pas, ce qui avait encore plus le don d’énerver la demoiselle. Il revint finalement vers elle pour reprendre la parole et dire qu’il avait fait l’idiot et qu’elle ferait mieux d’aller se coucher. Plus simplement pour tout le monde ? Il voulait qu’elle le frappe à nouveau c’est ça ? Parce que là c’était franchement bien partit hein. Mais avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, il l’embrassa à nouveau. Un baiser plein d’envie et de passion … qui eu une durée de vie relativement courte.

Il avouait qu’il la désirait mais qu’il avait fait une erreur en l’aguichant de la sorte après avoir bu … Non pas une excuse. Et le « Je ne peux pas » ça n’est pas non plus une excuse. Il la regardait avec une lueur d’envie dans le regard et Alésia s’énervait toujours plus …Ses poings se crispaient, enfonçant ses ongles dans sa peau … Et soudain, sans qu’elle ne le contrôle, son poing partit tout droit dans la figure du Directeur. Et là franchement elle fût surprise elle-même, regardant son poing pendant quelques secondes … Là franchement il fallait faire quelque chose pour elle, elle ne se maîtrisait absolument pas.

- Vous n’êtes qu’un enfoiré ! Ca vous amuse peut-être mais pas moi … regardez ce que vous faites de moi … je frappe sans me contrôler. C’est vraiment dangereux de me mettre dans cet état …

Elle recula de quelques pas, soupirant de colère. Elle le dévisagea ouvertement, froidement et soudain elle se rapprocha et l’embrassa à son tour. Sauf que son baiser se termina par un mordillage un peu violent de la lèvre inférieure du Directeur. Puis elle le repoussa. Elle était énervée par lui, mais aussi par le fait qu’elle le désirait vraiment. Il la désirait aussi, mais non il ne se lâchait pas et elle ne savait pas pourquoi. Pleins d’éléments qui rendaient la petite nerveuse et dangereuse.

- On ne joue pas avec moi Jake …pas comme ça en tout cas. J’espère que votre maison est bien assurée …

Sur ces mots peu rassurants, Alésia quitta la chambre du Directeur, sans un regard, claquant simplement la porte derrière elle. Elle se rendit immédiatement dans la salle de bains pour prendre ses affaires qu’elle avait laissé là … Au passage, tellement énervée, elle frappa le grand miroir, créant une grande fissure sur celui-ci, s’ouvrant un peu les doigts par la même occasion.

- Et merde !

La demoiselle se fit un bandage improvisé avec une petite serviette, embarqua ses affaires et pénétra dans la première chambre qu’elle trouva, claqua la porte et la ferma à clés.
Elle jeta ses affaires à terre et se mit assise au pied du lit. Elle remonta ses jambes sur sa poitrine … d’ailleurs ses jambes bougeaient toutes seules tellement elle était nerveuse. Elle respirait rapidement, le regard fixant le mur d’en face sans vraiment le regarder.
Cette première soirée n’était pas vraiment une réussite et vu son état d’énervement, elle risquait de ne pas beaucoup dormir cette nuit. Elle résistait tant bien que mal à l’envie d’aller boire encore jusqu’à s’endormir à terre à cause du taux d’alcool dans son sang …
Si Jack voulait venir la voir il avait plutôt intérêt à être prudent et à bien s’y prendre … parce que son poing pourrait partir à nouveau.

**Jake Lawrence** Mar 12 Aoû - 21:29

Jake avait fait l’erreur de s’approcher un peu trop d’elle. L’alcool jouait sur ses capacités et le directeur n’avait aune envie de frapper la jeune femme, et visiblement se défendre non plus puisque le coup de poing il ne l’avait pas du tout vu venir. Il n’était vraiment qu’un idiot, et là il jouait les incompétents? Ce n’était vraiment pas son genre d’agir ainsi, alors sa prouvait à quel point Alésia le troublait. Cette femme transpirait la sensualité et il venait de la repousser lâchement. Il savait que ses piètres excuses ne suffiraient pas, mais il était loin de se douter qu’elle réagirait ainsi. Il reçu le coup de poing directement sur le nez. Elle regarda son poing quelques instants et Jake la fixa durant ce même moment, jamais il n’avait pensé qu’elle oserait faire une telle chose, et c’était bien ce qui le laissait sans voix. Il était rarement en colère, et encore une fois même si il trouvait cet acte déplacé, il ne ressentait pas de frustration. Simplement un désir de mettre un terme rapidement à cette situation déplaisante si il ne voulait pas se retrouver bientôt défiguré. Elle le traita d’enfoiré, oui bon si elle continuait elle ne serait plus la seule à ne plus se contrôler, le directeur avait également ses limites et elle finirait par les frôler.

« Ça ne m’amu … » commença-t-il sans avoir l’occasion de terminer sa phrase. Elle s’empara de son visage et l’embrassa violement à son tour. Il s’attendait à ce que ce ne soit pas tout à fait agréable et il eu bien raison, il lâcha un petit gémissement de surprise lorsqu’elle lui mordilla fortement la lèvre inférieur. Puis elle le laissa, lui assura que l’ont ne jouait pas avec elle de cette façon puis elle sortit de la chambre en « espérant » que sa maison soit bien assurée. Elle l’était, mais il s’en fichait en ce moment. Il resta planté là, misérable, la lèvre et le nez ensanglanté. Il ne comprenait pas pourquoi il n’avait pas riposté, pourquoi il n’avait rien dit, pourquoi il n’avait même pas cherché à éviter le coup qu’elle lui avait porté, au moins celui du nez, il l’avait pourtant vu venir et il n’avait rien fait …

« C’est parce que tu le méritais … enfoiré » murmura-t-il en fronçant les sourcils d’un air agacé. Il se rendit dans la petite salle de bain adjacente à sa chambre en s’activa à nettoyer ses blessures si il ne voulait pas de marque, il n’avait pas envi d’éveiller le moindre soupçon sur lui, si il se baladait avec des blessures, il en attirerait. Ensuite, lorsqu’il ne saigna plus, il sortit de sa chambre, il se rendit dans l’autre salle de bain et découvrit le miroir éclaté, avec des traces de sang. Il nettoya le tout, il ne voulait pas aller la voir maintenant, mais à en constater par la serviette qui avait disparu elle devait s’être fait un bandage improvisé. Il soupira et il trouva un véritable bandage et de l’alcool pour nettoyer la blessure. Il sortit ensuite de la salle de bain et se dirigea vers les chambre, cherchant celle où elle pouvait bien être entrée, il trouva laquelle par du sang sur l’une des poignées de porte. Il s’arrêta et attendit quelques instants.

« Alésia … Laisse moi entrer, on va parler et je vais soigner ta blessure … Ouvre moi la porte, tu sais je suis capable de l’ouvrir moi-même … »

Silencieux, il s’appuya sur le mur près de la porte. Il se sentait misérable, alors ce devait être pour cette raison qu’il restait aussi gentil. Ce n’était pas dans ses habitudes de se laisser autant marcher sur les pieds. Mais elle le rendait nerveux, et non pas parce qu’elle était très forte et qu’elle pouvait tenter de le tuer à tout moment, non, il était attiré par tout ce qu’elle représentait, la sensualité, la force, elle dégageait quelque chose de très fort pour l’homme, en ce moment précis il avait très envi d’elle, même si elle lui avait pété le nez … Il n’avait jamais expérimenté la violence avec une femme, il avait toujours été très doux, mais si Alésia désirait autre chose il était très ouvert, mais il allait commencer par être capable de coucher avec elle …

« Laisse moi m’expliquer d’accords … Et si ça ne te convient pas, tu n’auras qu’à te défouler, et à m’attacher dans ton lit si tu veux! »

Il blaguait, et le ton de sa voix avait changé vers la fin pour montrer que c’était une blague, il ne voulait pas être forcé, il finirait par accepter, il voulait se faire pardonner, et l’envi avait peut-être prit le dessus maintenant. Le coup l’avait peut-être un peu réveillé. Il ne sortait pas avec Jill, et elle ne le désirait pas du tout pour le moment, alors où était le problème? Nulle part, alors il n’avait qu’à arrêter de faire l’imbécile!

**Alésia Collins** Mar 12 Aoû - 22:05

Alésia semblait être ailleurs, complètement ailleurs. Son regard était vide, son corps bougeait nerveusement et involontairement. Sa main saignait toujours un peu, la serviette était tâchée de sang, mais elle ne ressentait pas la douleur. L’adrénaline et la colère l’empêchaient de ressentir la moindre douleur à cet instant. Alésia imaginait qu’elle avait du être dans cet état quand elle avait tué son père, ou pire sûrement, mais elle avait du ressentir cette colère qui s’infiltrait dans son corps pour en prendre complètement possession … Une colère qui foutait dehors la femme sensuelle et intelligente qu’elle était. A ce stade elle n’était qu’une machine à frapper et à tuer … Et ça lui faisait franchement peur. Elle découvrait cet état qu’elle avait oublié à cause de l’alcool le soir où son père avait été tué … Maintenant elle comprenait comment elle avait pu agir de la sorte. Cette sensation était si envahissante mais si excitante … Mais elle avait du mal à contrôler ses pulsions violente … la preuve lorsqu’elle avait frappé le Directeur sans s’y attendre.

Alésia était coupée du monde et de la réalité qui l’entourait … mais elle reprit conscience lorsque la voix de Jake retentit. Elle tourna la tête vers la porte … Il voulait parler, la soigner … Elle n’avait pas besoin de lui … Mais il est vrai qu’il pouvait rentrer même si elle ne lui ouvrait pas la porte … Alors il était peut-être préférable d’éviter de la casser cette porte. Elle resta pourtant silencieuse pendant quelques secondes, puis elle répondit d’une voix froide.

- C’est pas le moment de m’énerver Jake … je ne me contrôle plus du tout là et vous le savez très bien. Je n’ai pas envie de vous faire plus de mal …

Non elle ne voulait pas … elle ne voulait pas tuer ou blesser plus celui qui pouvait tout lui apprendre. Parce qu’elle le savait à ses côtés elle allait apprendre encore plus qu’avec les professeurs … En fait elle se faisait peur … elle qui était d’habitude si forte et si sûre d’elle … elle avait peur de ses propres réactions qu’elle découvrait en même temps que le Directeur. Elle se savait violente et méchante par moment … mais ces pulsions … celles qui lui donnent envie de frapper jusqu’à tuer … ça non elle ne connaissait pas. Un léger silence s’installa mais de courte durée … Jake reprit la parole, lui demandant à nouveau de le laisser s’expliquer, ajoutant sur le ton de la plaisanterie que si les explications ne lui convenaient pas, elle n’aurait à l’attacher au lit et se défouler sur lui.

Alésia soupirait, cherchant à calmer ses jambes qui tremblaient toujours, comme une droguée qui n’avait pas eu sa dose …Elle retira doucement la serviette de sa main droite … jolie plaie quand même, qui se remit un peu à saigner. Alors elle enroula à nouveau le tissu autour de ses doigts ouverts. Elle fixa à nouveau la porte puis elle se leva. Son visage était toujours aussi froid, la colère était toujours là, mais on pouvait lire autre chose dans son regard … de la peur … la peur d’elle et de ses réactions … elle avait hâte de maîtriser tout ça en tout cas.
Elle posa sa main sur la poignée, défit le verrou et ouvrit la porte. Elle n’attendit pas qu’elle s’ouvre complètement, elle retourna s’asseoir par terre, sur le côté du lit, là où elle était assise juste avant.

Elle ne jeta aucun regard à Jake et l’écouta juste entrer dans la chambre. Elle avait à nouveau remonté ses jambes vers son torse, mais elle ne tremblait plus. Sa main blessée était resserrée, crispée sur la serviette …

- Faite vite … j’ai cours demain, je suis censée dormir et arriver à l’heure.

Bien évidemment ça sonnait faux. Elle se moquait du fait de dormir, elle pouvait très bien passer une nuit blanche et être à l’heure en cours le lendemain. Elle craignait juste que le Directeur devienne trop lourd avec des explications complètement idiotes. Elle essayait de se calmer, alors pas la peine de l’énerver encore plus avec ses explications. Il n’avait qu’à être franc et sincère, un point c’est tout.

- Pas la peine d’inventer des tonnes d’explications, ça m’énerverait plus qu’autre chose. Vous vous êtes foutu de ma gueule point barre … vous soignez ma main et on en reste là … de toute façon vous n’en avez rien à foutre de moi, après tout je ne suis qu’une gamine non ?!

Elle leva cette fois les yeux vers lui … un regard froid. Elle lui en voulait, énormément, de l’avoir traité ainsi. Elle n’abusait pas des gens comme ça, elle était toujours franchement et sincère, même si c’était blessant. Elle n’aimait donc pas qu’on se moque d’elle et qu’on lui fasse croire certaines choses. Jake avait joué, il avait provoqué, mais il n’était pas allé jusqu’au bout … elle considérait ça comme du foutage de gueule. Au fond elle était blessée …petite fille blessée. Elle s’en voulait à elle-même de s’être faite avoir de la sorte … Bref à cet instant un tas de sentiments étranges et confus se mélangeaient dans l’esprit de la demoiselle, et ça n’était pas très bon pour son équilibre psychologique.

**Jake Lawrence** Mar 12 Aoû - 22:33

Jake savait qu’elle viendrait lui ouvrir la porte, il préférait qu’elle le fasse elle-même qu’il entre par ses moyens. Oh s’aurait été assez simple, il ouvrait merveilleusement bien les portes. Sans défoncer, sans faire le moindre bruit, il était très fort là dedans. Elle lui dit que ce n’était pas le moment de venir l’énerver, oh il en était bien conscient sauf qu’il allait le faire quand même. Il comprenait mieux comment se comportait la jeune femme, sous le coup de la colère elle devenait instantanément incontrôlable. Ce qui était très dangereux, Jake se contrôlait bien, ils étaient deux caractères bien opposé, il doutait qu’elle puisse le tuer, mais elle pouvait très bien lui faire du mal, et il prenait le risque d’être blessé, il s’en fichait, c’était même le dernier de ses soucis. Alésia était une machine à tuer, Jake ne changerait pas ça, mais il tenterait de mettre une manette sur cette machine que la jeune femme pourrait manipuler comme elle le désirait, c’était une image pour dire que Jake s’efforcerait de rendre la jeune femme encore plus forte, et lui apprendrait également à se contrôler. Il se mit à rire lorsqu’elle lui dit qu’elle ne voulait pas lui faire plus de mal. Un bon rire, et ajouta à la suite de cela :

« Tu ne me fais pas peur Alésia, j’ai beau être saoul tu ne me tueras pas. » et là-dessus il n’avait pas le moindre doute. Alésia n’avait pas assez d’expérience pour le tuer, même dans son sommeil. Elle lui ouvrit finalement la porte, lui disant de se dépêcher, qu’elle avait cours demain et qu’elle était censée dormir. Et puis quoi encore, elle désirait un verre de lait chaud pour mieux s’endormir? Qu’elle ne le fasse pas rire, elle se moquait très bien de lui en ce moment. Il s’installa sur le sol près d’elle et enleva délicatement la serviette pour découvrir une jolie blessure hein, elle ne s’était pas raté la petite. Il appliqua de l’alcool sur une serviette propre et dit d’une voix basse :

« Ça va chauffer un peu … » et sans plus attendre il appliqua l’alcool. Tendit qu’il nettoyait la blessure il releva les yeux vers elle. Il s’en voulait de ce qu’il venait de lui faire subir. Il lui devait des explications, et de plus sincères maintenant. Il soupira et dit en baissant les yeux vers la blessure :

« Je suis fidele à une femme qui ne m’aime même pas … Lorsque j’aime quelqu’un habituellement j’évite de faire … Enfin avec d’autre personnes, mais habituellement j’obtiens ce que je veux assez rapidement, et là il se trouve que c’est plutôt long …Voilà, c’est ça la vrai explication, je ne te trouve pas trop jeune … Je suis simplement un idiot. » dit-t-il d’une voix basse. Il n’avait pas écouté ce qu’elle disait, simplement l’endroit où elle disait qu’elle était une gamine, il n’avait pas eu raison de la repousser en lui disant qu’elle était trop jeune, c’était loin d’être professionnel pour quelqu’un qui devait lui enseigner certaines choses, cette soirée avait été loin d’être rentable. Non enfin sur un point, cela lui avait permit de comprendre un peu mieux la jeune femme et de voir sur quoi il devait réellement travailler. Peut-être que lorsque cette histoire serait réglée il veillerait à la mettre souvent en colère, jusqu’à ce qu’elle ne lui pette plus la gueule et qu’elle ne brise plus ses miroirs. Il termina le bandage, serra lentement ses affaires puis se releva, il aida Alésia à se remettre debout, il ne lui demanda pas son opinion elle n’avait pas le choix. Il s’approcha d’elle et dit :

« Mais tu sais quoi? Plus j’y pense et plus je trouve que je suis le paumé dans cette histoire. »

Il s’était adressé à elle d’un ton plus rageur, il approcha alors rapidement son visage du sien et l’embrassa. Non maintenant il en avait assez de se retenir, au diable Jill, il ferait l’amour avec Alésia, du moins si elle en avait toujours envi. Il l’embrassa longuement, fougueusement, il lui mordilla même également la lèvre comme elle l’avait fait, mais il n’était pas aussi doué qu’elle pour faire mal, disons qu’il était encore un peu trop hésitant avec cette façon de faire là. Il mit fin au baiser simplement pour faire une certaine chose, il repoussa la jeune femme et elle tomba sur le lit, il grimpa au dessus d,elle et dit :

« Ce n’est plus un jeu maintenant … Je suis désolé, pour ce que j’ai fais. » Et il l’embrassa de nouveau, laissant ses mains s’aventurer sur la peau douce de la jeune femme, glissant de plus en plus dangereusement vers son soutien-gorge qu’il avait bien hâte de voir disparaître …

**Alésia Collins** Mar 12 Aoû - 23:13

Jake avait suivit Alésia, sans peur … de toute façon il était plus fort et plus pro qu’elle, alors au fond il ne risquait pas grand-chose malgré l’alcool qu’il avait dans le sang. Et ça il le savait très bien. Il s’installa sur le sol près de la demoiselle et retira la serviette qui cachait la plaie. Oui elle ne s’était pas loupée, mais pourquoi faire les choses à moitié franchement ? Il prépara de quoi la soigner et prit tout juste le temps de lui dire que ça risquait de chauffer. Alésia leva juste les yeux vers lui … oui ça brûlait mais elle ne laissait rien paraître.
Il s’occupait de la blessure tout en se mettant à parler. Il disait être amoureux d’une femme qui ne l’aimait pas. Il disait aussi qu’en amour il était fidèle ... oui ok mais cette femme elle ne l’aimait pas ! Alors pourquoi parler de fidélité ?! Ils ne formaient pas un couple …Il semblait sincère, même en disant qu’il était un idiot et qu’il ne la trouvait pas trop jeune.

Alésia ne montrait aucune réaction, se contentant de l’écouter parler. Il termina le bandage, pendant ce temps Alésia se calmait, doucement mais c’était déjà pas mal … Sans lui demander son avis, il l’aida à se remettre debout. Il s’approcha d’elle alors qu’elle cherchait à éviter son regard. Il pensait être le plus paumé dans cette histoire … oui très certainement, parce qu’il se prenait la tête pour une femme qui s’en foutait de lui … il voulait lui être fidèle alors qu’elle ne lui apportait rien, et que de l’autre côté une belle demoiselle de 22 ans avait envie de lui et il se refusait ça … Pas net dans sa tête lui …Et là, sans lui laisser le temps de faire quoi que ce soit, il l’embrassa. Un baiser long, fougueux, auquel il ajouta un mordillement de lèvre … mais il n’était pas aussi doué qu’elle pour ça. Il mit fin au baiser et la poussa. Alésia tomba sur le lit, allongée, et il lui grimpa dessus en disant que ça n’était plus qu’un jeu, se disant même désoler pour ce qu’il avait fait.

Et à nouveau Alésia ne pu rien faire et rien dire, il l’embrassa, laissant ses mains se promener sa peau douce, s’aventurant près de son soutien-gorge qu’il s’apprêtait certainement à ouvrir. Oh Alésia avait toujours envie de lui mais … non ça n’allait pas se passer comme ça. C’était trop facile de la jeter sur le lit, de la tripoter … Elle le repoussa et se fraya un chemin pour se mettre assise sur le lit. Elle le dévisagea quelques secondes en secouant la tête de droite à gauche.

- Alors ça y est … vous m’avez expliqué les choses, vous vous êtes excusez, du coup vous me sautez dessus ?! C’est pas jour de fête hein Jake. Qu’est-ce qui vous dit que j’ai encore envie de vous ? Peut-être que je suis refroidie et que vous ne m’excitez plus du tout …Vous savez je suis têtue hein … une fois refroidie faut bien travailler pour me réchauffer …

Elle se glissa jusqu’au fond de son lit, se collant au mur en le regardant. Elle croisa ses bras sur sa poitrine … Son regard n’exprimait plus de colère, mais du jeu, de la malice, de la provocation. Avant c’était lui qui avait joué à l’homme pas forcément intéressé ou qui se contient, mais ça pour de bonnes (ou pas) raisons … Et bien maintenant c’était elle qui allait jouer comme ça …

- Comment allez-vous vous y prendre ? N’oubliez pas hein, demain je dois aller à l’école comme une petite fille sage, alors il ne faut pas être trop long … quoi que à votre âge ça doit être vite fini …

Elle se moquait de lui et ne pensait absolument pas ce qu’elle disait. Mais elle le provoquait et ça l’amusait terriblement. S’il voulait jouer il allait devoir la travailler au corps … Ca pouvait être fort intéressant comme situation …Se provoquer jusqu’au bout, pour mériter et savourer l’acte en lui-même …Alésia n’était pas une fille comme les autres. Coucher simplement ça n’était pas son style, elle aimait le jeu, la provocation, parfois la violence, même si elle ne disait pas non à la tendresse …Elle avait hâte de voir ce que Jake avait comme tour dans son sac …

**Jake Lawrence** Mar 12 Aoû - 23:43

Elle le laissa faire un moment, content de voir qu’elle ne tentait plus de le frapper, il croyait qu’il était parvenu à revenir au point de départ et qu’ils pourraient tous les deux êtres bien satisfaits, mais il avait tord, et c’était tout à fait compréhensible. Alésia n’avait certainement pas envi de reprendre immédiatement où ils s’étaient arrêté simplement pour lui faire plaisir, d’ailleurs il doutait bien qu’elle ai envi de lui faire le moindre plaisir. Elle le repoussa et il tomba sur le côté, regardant la jeune femme se redresser et se mettre en position assise d’un air un peu perdu. Elle lui expliqua assez clairement et durement comment elle se sentait et comment bien évidement elle n’allait pas le laisser se moquer d’elle de cette façon. Il roula les yeux et elle alla s’installa au fond du lit, contre le mur, les bras croisés sur sa poitrine, comme pour éviter la moindre vue de l’homme sur cette partie de son anatomie féminine. Elle le désespérait totalement, c’était donc à son tour de le laisser en plan, d’accords, si elle voulait reprendre le petit jeu il n’avait aucun problème avec ça, d’ailleurs que maintenant il n’avait plus le moindre scrupule pour coucher avec elle cela promettait d’être assez amusant.

Par contre, si elle voulait motiver le directeur, elle n’employait pas exactement la bonne méthode, amusante au début avec ses airs de petite fille assidue qui ne devait pas être en retard pour ses cours du lendemain, elle termina avec une réplique concernant l’âge de Jake qui ne lui plut pas exactement. Il fronça les sourcils, elle jouait la provocation, elle avait trouvé le bon homme pour faire ça, vraiment, il avait toujours été un gamin horrible lorsqu’il avait lui-même été dans une école normale, il était resté avec ce petit côté méchant et provocateur, même si à première vue il ne le laissait pas sortir, c’était simplement enfouit et il sortait ce côté de lui-même que lorsqu’il en voyait l’utilité, lorsque l’ont commençait à s’attaquer à sa libido, il était temps de ressortir la méchanceté.

« Il faudrait que ça ai commencé d’abord … » dit-t-il calmement. Puis il se releva, il se dirigea vers Alésia, il s’installa en position assise sur le lit près d’elle, les jambes toujours par terre et dit :

« Alésia, tu es très mignonne, mais si tu veux de bonnes notes à mon école … Il faut coucher avec le directeur, c’est la seule solution! » dit-t-il d’un air presque sérieux. Il se releva il sortit de la chambre et retourna dans la sienne, laissant la jeune femme en plan durant quelques instants, c’était amusant de faire ça, et si réellement il devait passer la nuit à jouer à ce petit jeu avec elle, il aurait besoin d’alcool. Ce n’était pas son genre de boire autant, mais plus ils buvaient plus c’était amusant entre ces deux là. Il la fit attendre quelques instants, puis il revint finalement, accompagné de sa fidèle bouteille de vin. Il en prit une bonne gorgée puis il la tendit à Alésia :

« Tu n’as qu’à être en retard demain. Car comme tu es têtue, tu ne risque pas de céder non? Je dis ça comme ça. »

Il lui adressa un sourire amusé et s’approcha d’elle, il resta très près et approcha son visage du sien, il murmura d’une voix basse mais sérieuse cette fois-ci :

« Une chose … Évite les blagues sur mon âge et le sexe … » Il recula le visage. Son regard bleu clair la transperçant, il la fixait drôlement, puis soudainement, il la gifla à son tour, assez fortement également. Si elle croyait qu’il allait se gêner parce qu’elle était une femme, elle rêvait, Jake était un homme bourré de surprise et assez étrange, l’ont ne pouvait jamais savoir à quoi il pensait si il ne le désirait pas. Il haussa les sourcils, reprit une bonne gorgée de la bouteille de vin, puis il posa une main derrière la tête d’Alésia, il l’attira vers lui et l’embrassa de nouveau, il ne la blessa pas, mais elle devait se sentir un peu forcée tout de même …Elle l’avait giflé, elle l’avait frappé et s’était moqué de lui d’une manière qu’il n’appréciait pas particulièrement, il était capable d’user de violence également, même si faire du mal à une femme sans défense ne l’intriguait pas, Alésia était tout sauf sans défense …

**Alésia Collins** Mer 13 Aoû - 0:20

La partie était loin d’être terminée entre ces deux là et la nuit risquait franchement d’être longue … Pas grave Alésia n’avait pas besoin de beaucoup de sommeil et ça n’était pas une nuit blanche qui allait la perturber. Alésia le provoquait sans gêne … elle voulait trouver ses limites, ses points sensibles, découvrir ses réactions. Et il voulait certainement la même chose, surtout que ce petit jeu lui permettrait de bien comprendre comment sa nouvelle élève fonctionnait. Jake s’était rapprochée d’Alésia, blottie au fond du lit, en se mettant assis sur le lit. Et là il prit la parole sur un ton plus ou moins sérieux en disant que la seule solution pour avoir des bonnes notes était de coucher avec le Directeur. Alésia ne pu s’empêcher de rire. Jake se leva et quitta la chambre. Alésia ne bougeait pas, il reviendrait elle en était persuadé. Le jeu n’était pas terminé bien au contraire. Elle resta seule sur son lit pendant de longues secondes puis Jake revint avec la bouteille de vin oubliée dans la chambre. Il bu une gorgée puis tendit la bouteille à Alésia qui bu à son tour pendant que Monsieur parlait.

- Ah non non je suis sérieuse moi, je ne couche pas, je ne bois pas, je ne fume pas et je ne suis pas têtue … une élève modèle Monsieur Lawrence.

Oui, ben ça on y croyait pas du tout quand on connaît un peu le spécimen Alésia, mais sans la connaître on pouvait facilement y croire. Jake se rapprocha d’elle, très près et murmura à voix basse qu’elle devait éviter les blagues son le sexe et son sur age. Ahhhh une corde sensible … bon à retenir ça. Alésia ne pu s’empêcher de sourire … Ils se fixait dans les yeux et là Jake fit quelque chose qu’Alésia se sentit pas arrivé … Il la gifla, et pas doucement en plus. La joue d’Alésia devint immédiatement rouge, à cause de sa peau si claire, et la trace des doigts se dessina sur sa joue.

- Ben j’vous en prie, vous gênez surtout pas ! dit-elle sur un ton faussement énervé.

Elle n’était pas énervée, non elle était amusée et ce petit jeu l’excitait toujours plus. Oui la gifle avait fait mal, d’ailleurs pendant qu’il bu une gorgée de vin, elle se frotta la joue, mais elle n’était pas énervée pour autant, ça faisait partie du jeu. Après sa gorgée de vin, Jake embrassa Alésia, de façon un peu forcée, tenant l’arrière de sa tête avec sa main, l’attirant vers lui. Et ça devenait toujours plus intéressant. La demoiselle le laissa faire, puis à un moment elle décida qu’il devait s’arrêter et quoi de mieux pour le stopper que de mordre ?! Alors Alésia lui mordit la lèvre, attrapant ses cheveux et les lui tirant, le faisant ainsi lâcher son emprise. Elle se lécha la lèvre, attrapant la bouteille de vin pour boire. Elle s’essuya la bouche avec sa main non bandée, sans quitter Jake des yeux.

- L’age est un sujet qui fâche, pour vous comme pour moi, alors à l’avenir évitez aussi Jake.

Elle garda la bouteille en main, la regarda quelques secondes puis elle eu une idée … Elle s’amusait déjà rien qu’en y pensant.

- Besoin de boire finalement pour pimenter les choses … par contre vous frappez bien, c’est très intéressant …Mais que feriez vous … Si je me sauvais avec votre bouteille en vous disant que vous n’êtes pas capable de me rattraper.

Provocation encore et toujours. Pendant la fin de sa phrase Alésia s’était subitement relevée, elle avait sautée de l’autre côté du lit, prenant soin de caler son pouce sur le goulot de la bouteille pour ne rien perdre. Elle sortie de la chambre en courant, bien décider à faire une petite partie de cache-cache pimentée dans la maison. Jake avait un avantage, il était chez lui et connaissait les lieux par cœur. Alésia courut aussi vite qu’elle pouvait, descendant au rez-de-chaussée. Elle alla se cacher dans ce qui était visiblement un salon. Elle se cacha dans un coin sombre, d’ailleurs presque tout était sombre dans la maison vu l’heure et le peu de lumière allumée … Collée contre le mur, respirant calmement, la petite avait hâte qu’il la retrouve et qu’il lui passe, pourquoi pas, un savon. Elle méritait bien une fessée ou une punition pour cette provocation non ?

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